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Actualités - CHRONOLOGIE

Terrorisme- La CIA aurait permis d'identifier l'auteur de l'attentat de Buenos Aires Le Hezbollah rejette les accusations de l'Argentine

Le Hezbollah a rejeté hier comme de la «pure incitation politique» américaine les accusations de l’Argentine l’impliquant dans l’attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires en 1992. «Cette accusation, sans fondement légal, relève de la pure incitation politique et ne constitue pas un jugement indépendant», a indiqué la formation intégriste, dans un communiqué publié à Beyrouth. Selon des sources judiciaires et diplomatiques à Buenos Aires, la CIA et les témoignages de deux experts américains ont permis d’identifier le responsable de l’attentat contre l’ambassade. Selon les médias argentins, l’ambassadeur d’Argentine aux États-Unis Diego Guelar a révélé que la CIA avait remis à l’Argentine le mois dernier l’identité du chef du groupe responsable de l’attentat qui serait Imad Maghniyé. Selon une source judiciaire, l’enquête, qui était au point mort depuis sept ans, a pu progresser grâce aux témoignages remis par deux experts américains, Bruce Robert Hoffman, directeur de la Rand Corporation, et Ariel Merari, responsable du programme sur la sécurité internationale de la Kennedy School of Goverment de l’Université de Harvard, à la Cour suprême argentine. C’est à la suite de ces témoignages que la Cour suprême a lancé un mandat d’arrêt international contre Imad Maghniyé. Ce dernier était déjà accusé par les États-Unis d’avoir participé à un attentat contre l’ambassade américaine à Beyrouth en 1983 et d’avoir planifié le détournement d’un appareil de la TWA entre Athènes et Rome en 1995. Les enquêteurs affirment détenir des textes signés du Jihad islamique revendiquant l’attentat. Ils disposeraient également d’une bande vidéo, qui aurait été diffusée par une télévision libanaise, montrant des images du bâtiment de l’ambassade d’Israël à Buenos Aires avant l’attentat accompagnées d’une voix affirmant «la volonté de venger» l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah Abbas Moussaoui par l’armée israélienne, ainsi que «des références à l’attentat effectué par le principal responsable du Hezbollah» (dont le nom n’est pas mentionné). La bande vidéo précise également que le choix de la cible avait été décidé du fait de la situation de la chancellerie dans le centre de Buenos Aires permettant «une action rapide et sûre», de l’existence en Argentine d’une «importante communauté juive» et de la proximité de la région dite de la «triple frontière» à cheval sur l’Argentine, le Paraguay et le Brésil où le Hezbollah compte de nombreux relais.
Le Hezbollah a rejeté hier comme de la «pure incitation politique» américaine les accusations de l’Argentine l’impliquant dans l’attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires en 1992. «Cette accusation, sans fondement légal, relève de la pure incitation politique et ne constitue pas un jugement indépendant», a indiqué la formation intégriste, dans un...