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Actualités - CHRONOLOGIE

Réactions- Le discours de Moncton, l'entretien avec Albright La classe politique se félicite de l'attitude de Lahoud et de Hoss

Les différents milieux politiques et spirituels ont salué le discours du président Émile Lahoud au sommet de la francophonie à Moncton (Canada) ainsi que les positions exprimées par le chef du gouvernement Sélim Hoss lors de son entretien, samedi, avec la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright, concernant le dossier de l’implantation des Palestiniens et le droit à résister à l’occupant israélien. M. Nassib Lahoud, député du Metn, a souligné qu’il était «nécessaire d’appuyer les positions des présidents Lahoud et Hoss qui ont exprimé parfaitement les constantes de la politique libanaise dans le conflit avec Israël, concernant notamment le refus de l’implantation des réfugiés palestiniens et l’attachement du Liban à son droit à résister tant que durera l’occupation israélienne». «Le rejet de l’implantation n’est plus seulement une des clauses du document de l’entente nationale, a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse. Il s’agit d’intérêts supérieurs libanais et palestiniens convergents. Il faut à tout prix éviter le fait accompli imposé par les Israéliens. Israël et la communauté internationale assument une responsabilité et ils ne peuvent pas y échapper. De plus, il ne peut y avoir de paix globale et durable au Proche-Orient sans une solution juste au problème des réfugiés de manière à éviter que le Liban ne soit confronté aux dangers de ce dossier explosif». M. Rachid Solh, ancien chef du gouvernement, a également rendu un vibrant hommage au chef de l’État pour les deux discours qu’il a prononcés lors de sa visite au Canada. «Dans ses allocutions et à l’occasion de ses rencontres avec les hauts responsables, le président Lahoud a clairement exprimé le refus du Liban d’accepter l’implantation des réfugiés sur son territoire, a-t-il dit. Il a même mis l’accent sur la nécessité d’assurer le retour de ces réfugiés dans leur terre d’origine, la Palestine. Il a expliqué au monde entier ce droit légitime et a montré que les Arabes sont solidaires avec le peuple palestinien». Les députés Kabalan Issa el-Khoury, Gébrane Tok, Jean Obeid, Faouzi Hobeiche et Mohammed Abdel Latif Kabbara ont soulevé pratiquement les mêmes arguments. Selon M. Obeid, «le discours du président Lahoud était le fidèle reflet des constantes historiques du Liban concernant aussi bien le règlement du conflit au Proche-Orient que le refus de l’implantation des réfugiés palestiniens, a indiqué le député de Tripoli. Il a insisté sur le droit du retour et a réaffirmé l’attachement du Liban à la concomitance des volets libanais et syrien». M. Tok pour sa part a qualifié d’«historique» le discours du président Lahoud à Moncton. «Le chef de l’État a exprimé du haut d’une tribune internationale le point de vue unifié de tous les Libanais pour ce qui a trait au refus de l’implantation, a-t-il dit. Le gouvernement doit à présent faire le nécessaire pour exploiter ce discours historique dans le but de renforcer la cohésion interne». Le député Maurice Fadel s’est, quant à lui, félicité de l’attitude des présidents Lahoud et Hoss, «dont les comportements sont une preuve supplémentaire du retour de l’État des institutions». «Le président de la République agissait à Moncton en chef d’État, et le président du Conseil se comportait à Beyrouth en véritable homme d’État pendant son entretien avec Mme Albright, a-t-il dit. Aucun des deux dirigeants n’a réclamé un droit de regard sur ce que l’autre faisait. Pour une fois, le Liban n’a pas imposé à ses interlocuteurs étrangers d’écouter trois discours sur un sujet unique, comme si le pays était dirigé par trois parties distinctes et non pas par trois hommes d’État». Le président du Conseil supérieur chiite (CSC), l’imam Mohammed Mehdi Chamseddine, s’est aussi félicité de la teneur du discours présidentiel et de l’attitude du chef du gouvernement lors de son entretien avec Mme Albright. Le vice-président du CSC, cheikh Abdel Amir Kabalan, et le chef du parti Kataëb, M. Mounir Hajj, ont également fait des déclarations dans ce sens.
Les différents milieux politiques et spirituels ont salué le discours du président Émile Lahoud au sommet de la francophonie à Moncton (Canada) ainsi que les positions exprimées par le chef du gouvernement Sélim Hoss lors de son entretien, samedi, avec la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright, concernant le dossier de l’implantation des Palestiniens et le droit...