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Vie politique Aoun critique la rengaine de la concomitance des volets libanais et syrien
le 03 septembre 1999 à 00h00
«À force d’insister sur la concomitance des volets libanais et syrien, la langue des dirigeants des deux pays a fini par s’ankyloser». C’est ce qu’a affirmé hier l’ancien Premier ministre le général Michel Aoun en exil à Paris. Dans sa lettre hebdomadaire publiée sur Internet, il s’est demandé à ce sujet : «Qu’entend-on par concomitance ? Cela signifie-t-il que le Liban souscrit d’avance à tout ce que Damas acceptera ou refusera ?» Et d’ajouter : «Nous n’avons jamais cru dans la sincérité de la Syrie vis-à-vis du Liban. Elle a toujours exploité cette relation dans son seul et propre intérêt. Nous souhaitons être démentis pour une fois au moins : que Damas proclame donc avec le gouvernement libanais son rejet de l’implantation palestinienne au Liban», a déclaré le général Aoun qui a critiqué dans ce cadre la passivité des députés à l’égard de ce problème. «N’est-il donc pas de leur devoir de se réunir et de voter une recommandation contraignante pour le gouvernement, consistant à rejeter toute solution au problème des réfugiés qui se ferait au détriment du Liban ?» s’est-il demandé. L’ancien chef du gouvernement est ainsi persuadé que l’implantation aura lieu «bon gré mal gré». «D’aucuns ont affirmé que le Liban obtiendra en échange une somme d’argent susceptible de l’aider à rembourser ses dettes. Ils ont même assuré que les forces syriennes imposeront au Liban cette solution au nom de la paix à venir», a-t-il dit.
«À force d’insister sur la concomitance des volets libanais et syrien, la langue des dirigeants des deux pays a fini par s’ankyloser». C’est ce qu’a affirmé hier l’ancien Premier ministre le général Michel Aoun en exil à Paris. Dans sa lettre hebdomadaire publiée sur Internet, il s’est demandé à ce sujet : «Qu’entend-on par concomitance ? Cela signifie-t-il que le Liban...
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