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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Vie politique Aoun critique la rengaine de la concomitance des volets libanais et syrien

«À force d’insister sur la concomitance des volets libanais et syrien, la langue des dirigeants des deux pays a fini par s’ankyloser». C’est ce qu’a affirmé hier l’ancien Premier ministre le général Michel Aoun en exil à Paris. Dans sa lettre hebdomadaire publiée sur Internet, il s’est demandé à ce sujet : «Qu’entend-on par concomitance ? Cela signifie-t-il que le Liban souscrit d’avance à tout ce que Damas acceptera ou refusera ?» Et d’ajouter : «Nous n’avons jamais cru dans la sincérité de la Syrie vis-à-vis du Liban. Elle a toujours exploité cette relation dans son seul et propre intérêt. Nous souhaitons être démentis pour une fois au moins : que Damas proclame donc avec le gouvernement libanais son rejet de l’implantation palestinienne au Liban», a déclaré le général Aoun qui a critiqué dans ce cadre la passivité des députés à l’égard de ce problème. «N’est-il donc pas de leur devoir de se réunir et de voter une recommandation contraignante pour le gouvernement, consistant à rejeter toute solution au problème des réfugiés qui se ferait au détriment du Liban ?» s’est-il demandé. L’ancien chef du gouvernement est ainsi persuadé que l’implantation aura lieu «bon gré mal gré». «D’aucuns ont affirmé que le Liban obtiendra en échange une somme d’argent susceptible de l’aider à rembourser ses dettes. Ils ont même assuré que les forces syriennes imposeront au Liban cette solution au nom de la paix à venir», a-t-il dit.
«À force d’insister sur la concomitance des volets libanais et syrien, la langue des dirigeants des deux pays a fini par s’ankyloser». C’est ce qu’a affirmé hier l’ancien Premier ministre le général Michel Aoun en exil à Paris. Dans sa lettre hebdomadaire publiée sur Internet, il s’est demandé à ce sujet : «Qu’entend-on par concomitance ? Cela signifie-t-il que le Liban...