La flambée de violence qui a embrasé le Liban-Sud dimanche dernier, faisant un tué (un combattant du Hezbollah) et neuf blessés (dont cinq civils), a cédé le pas, hier, à une escalade verbale. Par la bouche de son numéro deux, cheikh Naïm Qassem, le Hezbollah a menacé de bombarder le nord d’Israël au cas où un quelconque civil libanais serait blessé dans des bombardements israéliens. Dans un discours prononcé lors des obsèques du combattant tué dimanche, le responsable intégriste a même été jusqu’à conseiller aux Israéliens de descendre automatiquement dans les abris dès qu’un civil sera blessé au Sud. «Notre patience est à bout», a renchéri cheikh Qassem. Ces menaces directes sont, certes, intervenues dans un contexte bien particulier (les obsèques d’un combattant), mais elles n’en reflètent pas moins la précarité de la situation qui prévaut actuellement dans la région méridionale du pays. Cette conjoncture paraît d’autant plus délicate que la secrétaire d’État américaine, Mme Madeleine Albright, s’apprête à entamer une tournée cruciale au Proche-Orient afin de relancer les pourparlers de paix entre Israël, la Syrie et le Liban.
La flambée de violence qui a embrasé le Liban-Sud dimanche dernier, faisant un tué (un combattant du Hezbollah) et neuf blessés (dont cinq civils), a cédé le pas, hier, à une escalade verbale. Par la bouche de son numéro deux, cheikh Naïm Qassem, le Hezbollah a menacé de bombarder le nord d’Israël au cas où un quelconque civil libanais serait blessé dans des...
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