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Actualités - CHRONOLOGIE

Daghestan L'armée russe pavoise

Le Daghestan n’aura finalement pas été une seconde Tchétchénie pour Moscou. Les forces loyalistes ont maté la rébellion islamiste en trois semaines. Trois explications majeures : l’envoi de soldats professionnels, une utilisation massive de l’aviation et le soutien de la population locale. Vladimir Poutine, le Premier ministre russe, a félicité l’armée depuis le Daghestan où il s’était rendu hier. Les prévisions pessimistes de la presse russe et de certains militaires, qui envisageaient un conflit très long et un enlisement à la «tchétchène», se sont donc révélées alarmistes. Il est vrai que les parallèles étaient faciles à établir : des adversaires islamistes fanatisés, une région montagneuse difficile d’accès. Mais le commandement avait justement retenu les leçons de la guerre de Tchétchénie. Moscou a donc envoyé sur place ses meilleurs professionnels. Autre leçon «tchétchène» : l’utilisation intensive de l’aviation. Enfin, une différence majeure a joué en faveur des loyalistes : des volontaires daghestanais se sont en effet battus aux côtés des forces russes.
Le Daghestan n’aura finalement pas été une seconde Tchétchénie pour Moscou. Les forces loyalistes ont maté la rébellion islamiste en trois semaines. Trois explications majeures : l’envoi de soldats professionnels, une utilisation massive de l’aviation et le soutien de la population locale. Vladimir Poutine, le Premier ministre russe, a félicité l’armée depuis le...