Le ministre israélien de la Défense Moshé Arens a exclu hier une escalade militaire au Liban-Sud, malgré les tirs de mortiers de jeudi en direction du territoire israélien. «Il est difficile de parler d’escalade, mais nous avons fait comprendre de façon claire qu’il s’agissait d’un événement grave, car nous ne pouvons tolérer des tirs contre nos localités du nord ou contre nos positions militaires à la frontière», a notamment déclaré M. Arens, qui a précisé que des messages en ce sens avaient été transmis par l’intermédiaire des États-Unis «ces dernières heures» à Beyrouth et à la Syrie. Les assurances de M. Arens interviennent alors que des milieux diplomatiques à Beyrouth avaient exprimé lundi dernier la crainte d’une opération israélienne d’envergure au Sud à la veille des élections législatives anticipées en Israël. Il reste que la tension demeure vive dans la région méridionale. Un bombardier israélien a largué hier vers 20h15 deux missiles sur une position du Hezbollah dans la région de Jabal el-Botom. En début d’après-midi, un premier raid avait visé le village de Yater. Ces raids sont intervenus après que le Hezbollah eut affirmé avoir capturé un milicien de l’Armée du Liban-Sud dans la région de Jezzine.
Le ministre israélien de la Défense Moshé Arens a exclu hier une escalade militaire au Liban-Sud, malgré les tirs de mortiers de jeudi en direction du territoire israélien. «Il est difficile de parler d’escalade, mais nous avons fait comprendre de façon claire qu’il s’agissait d’un événement grave, car nous ne pouvons tolérer des tirs contre nos localités du nord ou...
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