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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président US prête main forte à Al Gore en campagne(photo)

Le président Bill Clinton a prêté main forte au vice-président Al Gore, en participant pour la première fois à sa campagne pour la course à la Maison-Blanche, samedi à Little Rock dans son État natal d’Arkansas, dans l’espoir de lui donner une poussée décisive. Depuis qu’aspirants démocrates et républicains se sont placés sur la ligne de départ au début du printemps dans la course à la Maison-Blanche pour la présidentielle de novembre 2000, le favori républicain, le gouverneur du Texas George Bush Junior caracole en tête des sondages d’opinion, devançant d’une dizaine de points Al Gore. Le fils aîné de l’ancien président Bush a également déjà accumulé un énorme trésor de campagne, en recueillant plus de 30 millions de dollars, près de deux fois plus qu’Al Gore, une manne indispensable pour la bataille à venir des publicités électorales télévisées. Devant 200 personnalités religieuses noires des États du sud, M. Clinton a rendu hommage samedi soir à son coéquipier en affirmant qu’il était «le vice-président le plus influent, le plus efficace, le plus productif de toute l’histoire des États-Unis». Il a répété ces propos un peu plus tard lors d’un dîner destiné à recueillir des fonds qui a permis au vice-président d’engranger près de 300 000 dollars pour sa campagne. «Une élection est comme un entretien pour un emploi (...) tous les autres candidats dans la course sont certainement des gens gentils, mais tous vous disent : “Élisez moi à la présidence et tôt ou tard nous vous dirons pourquoi”», a affirmé M. Clinton. «Vous en savez déjà beaucoup plus sur lui que sur tous les autres candidats réunis», a ajouté M. Clinton en affirmant que M. Gore avait toujours été très impliqué dans la plupart des dossiers sensibles. «Il a géré nos difficiles relations avec la Russie et notre avenir prometteur avec l’Afrique du Sud. Il a été impliqué dans tout ce que nous avons fait de bien, de la restauration de la démocratie à Haïti à l’effacement de la purification ethnique en Bosnie et au Kosovo». Contrairement à la coutume qui veut que le président en exercice se place au-dessus de la mêlée dans la course à l’investiture de son parti, Bill Clinton n’a jamais caché qu’il souhaitait voir Al Gore lui succéder. Al Gore est entré déjà depuis plusieurs mois en campagne pour la présidentielle de l’an 2000. L’investiture démocrate lui paraît acquise, mais son seul concurrent chez les démocrates, l’ancien sénateur du New Jersey Bill Bradley, se révèle nettement plus coriace que prévu. Et malgré le prestige de sa fonction, il n’a pas réussi encore à se débarrasser d’une image par trop rigide et son association avec un président marqué par le scandale et l’épreuve de la destitution, semble laisser des traces dans l’opinion publique. Jusqu’ici Al Gore avait pris du champ par rapport au président, dont il prononçait rarement le nom dans ses discours de campagne. Récemment il était même aller jusqu’à critiquer sévèrement la conduite de M. Clinton dans l’affaire Monica Lewinsky, ouvrant, ce qui, selon la presse, aurait profondément irrité le président, mais ce que la Maison-Blanche a démenti. Si querelle il y a eu, Bill Clinton semble avoir oublié ces propos blessants et il a l’intention d’épauler son coéquipier en campagne dans les jours à venir.
Le président Bill Clinton a prêté main forte au vice-président Al Gore, en participant pour la première fois à sa campagne pour la course à la Maison-Blanche, samedi à Little Rock dans son État natal d’Arkansas, dans l’espoir de lui donner une poussée décisive. Depuis qu’aspirants démocrates et républicains se sont placés sur la ligne de départ au début du printemps dans la...