Les Ordres de la presse et des rédacteurs ont réclamé hier la mise en place d’un dispositif à même de préserver la liberté et d’empêcher les poursuites «arbitraires» contre les journalistes. Les deux organismes, qui ont notamment réclamé la création, d’un parquet spécial pour statuer dans les affaires des imprimés, ont adopté un ton tout en nuances. Le communiqué qu’ils ont publié au terme de leur réunion conjointe, hier, contient une menace, à peine voilée, de recourir à l’escalade au cas où les poursuites «injustes» contre des journalistes se poursuivraient. Mais, dans le même temps, il laisse transparaître un certain optimisme quant à un éventuel règlement du problème né des poursuites engagées contre 7 journalistes. La possibilité d’un règlement a été confirmée par les députés qui ont rendu visite hier aux chefs de l’État et du gouvernement et qui, citant le général Émile Lahoud et M. Sélim Hoss, ont affirmé que «le problème de la liberté» serait en voie de règlement et qu’il n’y a pas à craindre pour la liberté de la presse au Liban.
Les Ordres de la presse et des rédacteurs ont réclamé hier la mise en place d’un dispositif à même de préserver la liberté et d’empêcher les poursuites «arbitraires» contre les journalistes. Les deux organismes, qui ont notamment réclamé la création, d’un parquet spécial pour statuer dans les affaires des imprimés, ont adopté un ton tout en nuances. Le...
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