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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Congrès - Mise en place d'une commission d'urgence Formulaires obligatoires dans les centres médicaux pour faire face au bug de l'an 2000 (photo)

L’affaire du bug de l’an 2000 et ses répercussions sur les systèmes de soins médicaux au Liban prennent une importance sans cesse grandissante à l’approche de l’échéance qui suscite des craintes à plus d’un niveau. Le problème a encore une fois focalisé sur lui l’attention des spécialistes chargés d’y remédier. Dans le cadre du plan d’action de l’équipe issue de la commission d’urgence chargée de ce dossier, une séance de sensibilisation au problème du bug s’est tenue hier à l’hôpital Saint-Georges des grecs-orthodoxes, à Achrafieh. Différents aspects du sujet ont été traités, notamment l’impact du bug sur les systèmes biomédicaux, les systèmes d’information (fiches de patients, comptabilité, stocks), l’état des bâtiments, en sus du système de sécurité qui se rapporte à l’infrastructure des locaux (électricité, eau, téléphone). Alors que le monde entier sera occupé à célébrer le tournant du millénaire, les horloges des ordinateurs et de toutes les machines dotées d’un système de datation informatisé seront entraînés dans un dangereux compte à rebours qui risquerait de causer un dérèglement des équipements médicaux et, plus grave encore, un dysfonctionnement qui pourrait menacer la vie des malades. L’équipe qui planche sur ce dossier est présidée par le Dr Abdallah al-Ajouz, président du service des hôpitaux et des dispensaires au ministère de la Santé. Elle doit désigner des personnes qui serviraient de trait d’union entre la commission d’urgence et les établissements de soins médicaux et qui devraient s’assurer que toutes les machines disposent d’un certificat de conformité avec l’an 2000. Ces agents de liaison doivent s’assurer aussi qu’un cas de non conformité, les mesures nécessaires ont été adoptées afin de parer à toute éventualité. Les utilisateurs d’équipements informatiques doivent donc, en tout premier, vérifiés que ces équipements sont confrontés à ce problème, puis contacter les fournisseurs de matériel ou de logiciels pour solliciter leur assistance afin de trouver les solutions adéquates. Le directeur du département biomédical à l’hôpital de l’Université américaine de Beyrouth, l’ingénieur Bassam Tabchoury, a mis en garde les directeurs d’hôpitaux contre les appareils qui sont dotés de champs de dates intégrés dans leur système et non visibles. Il a précisé dans son intervention que ces appareils peuvent présenter le même type de dysfonctionnement , certains pouvant même ne plus fonctionner du tout (ascenseurs, systèmes à injection de carburant hautement optimisés, certains types d’équipements médicaux, les machines de fax à transmission retardée, magnétoscopes, etc). Dans ces cas, il est impératif de contacter le fournisseur. Formulaires à remplir Par ailleurs, tout en s’assurant que les praticiens sont informés de la question du bug et initiés aux mesures à prendre en cas de défaillance du système informatique, les établissements médicaux doivent remplir impérativement trois formulaires distribués par la commission d’urgence afin d’établir une liste des équipements médicaux, des infrastructures et des équipements de communication présents dans chaque établissement. Ces formulaires doivent être remis avant la fin du mois d’août à la commission. Celle-ci vérifiera ces formulaires et l’adaptabilité de tous les appareils au problème du bug. Un autre délai a été notamment assigné aux hôpitaux qui doivent remettre, d’ici le 30 septembre, leur plan de secours et les moyens de recours en cas de perturbation des programmes de médicalisation. Il convient de signaler à cet égard que tous les centres médicaux doivent avoir des réserves pharmaceutiques et des pièces de rechange pour les équipements scientifiques et chirurgicaux disponibles jusqu’au mois de mai de l’an 2000, et cela pour prévenir tout retard dans l’approvisionnement. Le Liban, comme tant d’autres pays, est confronté à ce problème qui est simple à résoudre si toutes les instances concernées s’investissent honnêtement à y remédier, d’autant que des sommes considérables sont versées aux programmeurs.
L’affaire du bug de l’an 2000 et ses répercussions sur les systèmes de soins médicaux au Liban prennent une importance sans cesse grandissante à l’approche de l’échéance qui suscite des craintes à plus d’un niveau. Le problème a encore une fois focalisé sur lui l’attention des spécialistes chargés d’y remédier. Dans le cadre du plan d’action de l’équipe issue de la...