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Actualités - CHRONOLOGIE

Patrimoine La DGA poursuit ses recherches au Akkar(photos)

Réalisant toute la richesse de la région du Akkar en matière de vestiges historiques, généralement détériorés et pillés, la Direction générale des antiquités poursuit ses recherches préliminaires dans cette région en attendant les crédits nécessaires lui permettant un recensement général des sites. Hier, c’était au tour de Jabal Akroum, dans l’extrême nord du Akkar, d’être visité par M. Antoine Chédid, délégué de la DGA. Au village de Sahlé, où de nombreuses tombes creusées à même le roc sont facilement observables, ainsi que les restes d’un temple romain dont les quelques grandes pierres taillées toujours en place trônent à l’ombre de chênes séculaires. À al-Basatine, la colline dite colline du château, surplombant le village de Wadi Khaled qui longe la frontière syrienne au niveau du Nahr el-Kébir, n’a du château que le nom, les pillards ayant accompli ici un travail exemplaire en ne laissant sur place que quelques pierres rappelant, de façon très vague, la présence d’un hypothétique château. Sur le site dit de Deir Kinié, notre correspondant au Nord Michel Hallak, un des premiers à avoir écrit sur les sites de la région du Akkar, qui connaît très bien les lieux depuis qu’ils les arpente seul ou en compagnie des différents émissaires de la DGA, a vite remarqué que le sol a été fraîchement remué, ce qui montre que les pillards, malgré l’intense activité observée ces deniers temps sur les sites, n’entendent pas lâcher prise . Les premières estimations font remonter l’âge de ce couvent au IVe siècle de l’ère chrétienne. C’est un bâtiment de 700 m2, constitué de nombreuses chambres dont certaines souterraines, avec des entrées bien visibles sous les amas de pierres. Dans la dernière station dite al-Kharaïeb, les visiteurs ont pu observer les restes d’un fort romain dont les pierres ont été taillées dans une carrière proche. Ils ont vu aussi des citernes d’eau creusées dans la terre et des arcades couvertes de sculptures et de décorations. Les membres de l’expédition de la DGA ont observé aussi les traces d’une église qui, d’après les premières expertises, doit remonter au IIIe siècle de l’ère chrétienne.
Réalisant toute la richesse de la région du Akkar en matière de vestiges historiques, généralement détériorés et pillés, la Direction générale des antiquités poursuit ses recherches préliminaires dans cette région en attendant les crédits nécessaires lui permettant un recensement général des sites. Hier, c’était au tour de Jabal Akroum, dans l’extrême nord du...