Presse Session du conseil de l'UCIP au Liban

Le conseil de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) se réunit, à partir d’aujourd’hui, à la maison d’accueil Notre-Dame du Mont (Fatka-Kesrouan), pour une session de travail de trois jours. La journée d’aujourd’hui sera marquée par une table ronde sur le sujet “Le Liban, modèle de coexistence islamo-chrétienne”, avec la participation de Mgr Cyrille Bustros, évêque grec-catholique de Baalbeck, de Mgr Paul Sayyah (maronite de Terre sainte), du P. Antoine Daou, de cheikh Hani Fahs et de M. Harès Chéhab, secrétaire du Comité national pour le dialogue islamo-chrétien. Le soir, les membres du conseil, une cinquantaine, seront reçus en audience à Baabda. Une messe inaugurale au siège patriarcal de Bkerké a marqué, hier, le début de la session de travail. Un programme intensif de rencontres avec les principales figures politiques du pays, ainsi qu’un programme de visites des principaux sites touristiques ont été préparés pour le conseil de l’UCIP par le P. Antoine Gemayel, président de la branche libanaise et de la branche Moyen-Orient de l’association. Le P. Gemayel doit bientôt passer la main à son successeur, le P. Antoine Khadra, récemment élu nouveau président de la branche libanaise de l’UCIP, en même temps que notre confrère du Nahar Habib Chlouk (vice-président) et Mlle Rebecca Abounader (secrétaire générale). La session de travail au Liban sera suivie d’une réunion à Rome, pour le renouvellement des membres du conseil. Ce déplacement est dû, avant tout, aux craintes manifestées par les représentants américains de l’UCIP, qui ont invoqué des raisons de sécurité pour ne pas venir au Liban. Membre de l’UCIP, le journaliste Pierre Atallah, qui a demandé l’asile politique en France sous la présidence de M. Élias Hraoui, a adressé un message au conseil de l’UCIP dans lequel il affirme que la liberté d’expression au Liban «demeure prisonnière des ingérences, de l’autocensure et des pressions politiques et économiques».