Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Administration Les arméniens ne veulent pas être oubliés lors des nominations

Le bloc des députés arméniens a plaidé sa cause hier auprès du chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, et a demandé que la communauté ne soit pas oubliée lors des nominations administratives. Les députés Khatchig Babikian, Georges Kassarji, Sébouh Hovnanian, Jacques Tchoukhadarian et Abraham Dédéyian ont également évoqué le litige opposant des habitants arméniens de Anjar (Békaa) et les wakfs islamiques au sujet des titres de propriétés de terrains dans la région. À l’issue de l’entretien, M. Babikian a déclaré que «la rencontre amicale a porté sur des questions intéressant la communauté arménienne, au sujet notamment des nominations administratives, d’autant que les arméniens-orthodoxes sont considérés par l’accord de Taëf comme une des sept grandes communautés du pays». «Les Arméniens ne sont pas victimes d’une injustice, a-t-il dit. Nous avons plutôt attiré l’attention du président Hoss sur la possibilité d’augmenter leur nombre lors des nominations. La position du chef du gouvernement était positive, notamment pour ce qui est des organismes et des institutions pouvant regrouper des personnes venues du privé. En fait, les Arméniens ont tendance à travailler dans le secteur privé et cela peut aider à renforcer leur rôle dans l’État». Le député de Beyrouth a par ailleurs ajouté que la délégation a présenté au président Hoss un mémorandum au sujet de l’affaire de Anjar. «Les terrains dans cette région ont été expropriés par l’État au profit des Arméniens depuis plus de 40 ans, a-t-il dit. Je ne sais pas quelles sont les revendications de l’autre partie . C’est cela en fait que nous voudrions connaître. Nous avons prié M. Hoss de suivre cette affaire». M. Hoss a par ailleurs expliqué les grandes lignes de la politique économique et financière du gouvernement lors d’une discussion à bâtons rompus avec des élèves de l’Institut moderne du Liban. «Notre principal souci n’est pas de rembourser la dette publique mais d’empêcher qu’elle ne s’accroisse, a-t-il dit. Il faut que cette dette se stabilise et que son accroissement soit inférieur à celui du Produit intérieur brut». Interrogé au sujet de la nomination de l’ancien directeur général de la Sûreté générale, M. Raymond Rouphayel, au poste d’ambassadeur en Tunisie, M. Hoss a déclaré : «M. Rouphayel fait partie du cadre des fonctionnaires de l’État».
Le bloc des députés arméniens a plaidé sa cause hier auprès du chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, et a demandé que la communauté ne soit pas oubliée lors des nominations administratives. Les députés Khatchig Babikian, Georges Kassarji, Sébouh Hovnanian, Jacques Tchoukhadarian et Abraham Dédéyian ont également évoqué le litige opposant des habitants arméniens de Anjar (Békaa)...