Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Chine - Les autorités décidées à clore le débat sur le mystérieux homme-singe Pekin interdit les safaris pour capturer le yéti

La Chine a poursuivi sa campagne anti-yéti en décrétant jeudi qu’elle s’opposerait à tout safari touristique visant à capturer le mystérieux homme-singe censé hanter les régions montagneuses du centre du pays. «Une telle attitude est de toute évidence erronée et incompatible avec nos exigences actuelles en matière de protection de l’environnement», a déclaré Feng Zuoqian, un zoologiste de l’Académie chinoise des sciences, cité jeudi par le quotidien China Daily. Selon le journal, l’Administration nationale des forêts (ANF) a annoncé son opposition formelle à une initiative locale prévoyant une récompense pour la capture d’un yéti, lors d’un symposium sur le tourisme écologique organisé mardi à Pékin. Des responsables de la réserve naturelle de Shennongjia, située dans une région montagneuse du Hubei (centre) – où l’animal légendaire passe pour avoir été aperçu – avaient proposé de distribuer quelque 10 000 permis touristiques ainsi qu’une récompense de 500 000 yuans (60 000 USD) pour la capture d’un yéti. Mais l’ANF a mis un terme à tout projet de safari touristique en soulignant que ceci n’avait «rien à voir avec des expéditions scientifiques conduites par des experts». Aucune preuve scientifique Après des années de débat entre scientifiques chinois pro et anti-yéti, les autorités de Pékin avaient finalement tranché le débat le mois dernier en affirmant, par la voix de la très sérieuse agence Chine Nouvelle, que le yéti n’existait pas. L’agence officielle chinoise a repris le flambeau jeudi, en rappelant que l’existence des yétis n’avait jamais pu être prouvée scientifiquement. Il faudrait pour cela, a précisé l’agence, au moins découvrir un crâne et des cheveux ayant appartenu à cette créature, mi-homme, mi-singe, dont l’existence supposée a fait couler beaucoup d’encre depuis le début des années 80 en Chine. Plusieurs expéditions scientifiques avaient alors été dépêchées à Shennongjia pour tenter de corroborer les témoignages de paysans ayant affirmé avoir vu plusieurs de ces hommes-singes mesurant plus de 2 mètres de haut. Des traces de pieds géantes – la plus grande de 40 cm de long – ainsi que des poils et cheveux roux, n’appartenant à aucune espèce animale connue, avaient également été découvertes à l’époque. Mais le débat n’est apparemment pas encore entièrement clos en Chine. Selon l’anthropologue Zhou Guoxing, cité jeudi par China Daily, «même si 95 % des informations sur l’existence des hommes-singes ne sont pas crédibles, il est encore nécessaire pour les scientifiques d’étudier les 5 % restantes».
La Chine a poursuivi sa campagne anti-yéti en décrétant jeudi qu’elle s’opposerait à tout safari touristique visant à capturer le mystérieux homme-singe censé hanter les régions montagneuses du centre du pays. «Une telle attitude est de toute évidence erronée et incompatible avec nos exigences actuelles en matière de protection de l’environnement», a déclaré Feng...