Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Bkerké - Réunion ordinaire du conseil Les évêques maronites : et la crise sociale ?
le 14 janvier 1999 à 00h00
Plusieurs thèmes figuraient à l’ordre du jour de la réunion ordinaire des évêques maronites d’hier dont la réforme administrative, la loi électorale, les événements au Liban-Sud et notamment à Jezzine, les déplacés et la crise sociale. Le conseil s’est déclaré «satisfait» du début de réforme amorcée par le gouvernement. Il a exprimé son «inquiétude» face à la dégradation de la situation dans le Sud du pays. En outre, il a demandé au gouvernement d’accorder au problème social, et plus particulièrement à celui des déplacés, la «priorité» qu’ils méritent. Il a en outre exprimé le souhait de voir adopter une nouvelle loi électorale «juste et équilibrée». Le cardinal Nasrallah Sfeir a présidé au siège patriarcal de Bkerké la réunion ordinaire des évêques de la communauté. Dans le communiqué publié à l’issue de la réunion, les prélats maronites ont commencé par exprimer leur satisfaction pour les mesures adoptées par le gouvernement en matière de réforme administrative. «Une seule réserve pourrait être émise à ce sujet, relève le texte. Aucune exception, ne saurait être tolérée, car les Libanais doivent sentir qu’ils sont tous égaux devant la loi». Mais si les évêques maronites ont jugé utile de mettre en garde le gouvernement contre toute dérive en matière de loi électorale, «le découpage des circonscriptions doit respecter la réalité du corps électoral, que ce soit au niveau des chiffres ou de la représentation. Un député élu avec 20 000 voix ne peut être comparé à celui qui a besoin de 100 000 voix pour se voir élire, et tout parlementaire désigné par des voix autres que celles de sa communauté n’est pas vraiment représentatif», ont notamment dit les évêques, qui ont par ailleurs lancé l’idée d’une vaste concertation nationale avant l’adoption d’une nouvelle loi électorale. Par ailleurs, les prélats maronites ont jugé que le gouvernement ne s’est pas encore assez occupé de la crise sociale et du retour des déplacés dans leurs foyers. «La crise sociale n’a pas encore obtenu, de la part du gouvernement, l’intérêt qu’elle mérite, ont-ils notamment souligné.
Plusieurs thèmes figuraient à l’ordre du jour de la réunion ordinaire des évêques maronites d’hier dont la réforme administrative, la loi électorale, les événements au Liban-Sud et notamment à Jezzine, les déplacés et la crise sociale. Le conseil s’est déclaré «satisfait» du début de réforme amorcée par le gouvernement. Il a exprimé son «inquiétude» face à la...
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