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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-sud - L'Etat sera en charge de la sécurité Assurances du Hezbollah en cas de retrait israélien

Les ambassadeurs des États-Unis et de France à Beyrouth se sont fait l’écho, hier, des craintes libanaises d’une éventuelle agression israélienne d’envergure contre le Liban. Des inquiétudes réaffirmées par le chef du gouvernement – et ministre des Affaires étrangères – M. Sélim Hoss, qui n’a pas écarté l’éventualité d’une attaque importante pendant la période électorale en Israël. Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, n’a pas exclu, non plus, une escalade militaire, affirmant que «les informations sur une probable attaque israélienne font partie de la guerre médiatique et politique dirigée contre le Liban et la Syrie et servent les intérêts d’Israël». Sayyed Nasrallah a par ailleurs rassuré les habitants de la bande frontalière et de Jezzine sur les intentions de son parti en cas de retrait israélien. «C’est à l’État de prendre en charge la sécurité. Les habitants de Jezzine et des autres régions, qui appartiennent à toutes les confessions, ne doivent pas être inquiets», a-t-il dit lors d’un iftar auquel étaient conviés des représentants des villages de la zone occupée. L’ambassadeur américain, M. David Satterfield, qui a évoqué la situation au Liban-Sud avec M. Hoss, a fait part de l’inquiétude de son gouvernement à l’égard de la violence au Liban-Sud, appelant toutes les parties à «la retenue». L’ambassadeur de France, M. Daniel Jouanneau, reçu de son côté par le secrétaire général du palais Bustros, a également souligné la préoccupation de son pays face à ce qui se passe au Liban-Sud. Le chef du Hezbollah a réaffirmé que seules les pressions militaires peuvent obliger Israël à se retirer du Liban-Sud. «À Jezzine, la milice de l’ALS a été contrainte d’évacuer la position de Niha puis celles d’Anane et de Machnaka, a-t-il dit. Elle sera aussi obligée de se replier vers Kfarhouna. Nous poursuivrons notre guerre d’usure en dépit des menaces et des pressions de l’ennemi». Affirmant que le gouvernement a prouvé qu’il pouvait prendre des décisions «courageuses», Nasrallah a appelé l’État à assumer ses responsabilités «politiques, sociales et de développement» à l’égard des habitants de la zone occupée. Signalons, enfin, qu’à 0 heure 15 de ce matin, une unité des Brigades libanaises de la Résistance a attaqué aux roquettes le poste de Dabché. Le communiqué publié à ce sujet indique que la position ennemie a essuyé des tirs directs.
Les ambassadeurs des États-Unis et de France à Beyrouth se sont fait l’écho, hier, des craintes libanaises d’une éventuelle agression israélienne d’envergure contre le Liban. Des inquiétudes réaffirmées par le chef du gouvernement – et ministre des Affaires étrangères – M. Sélim Hoss, qui n’a pas écarté l’éventualité d’une attaque importante pendant la...