Affaire du film africain : mise au point de l'avocat de Jaber

L’avocat du ministre Yassine Jaber, Joseph Khoury-Hélou, a réfuté hier les allégations selon lesquelles son client mène une campagne contre les médias et qu’il refuse de se présenter aux audiences consacrées à l’affaire du film africain qui met en cause la famille Jaber. Dans un communiqué publié à cet effet, M. Khoury-Hélou précise ce qui suit: «Le ministre Jaber ne cherche, d’aucune manière, à mener campagne contre les médias, auxquels il voue tout le respect, mais s’est vu contraint de prendre des mesures judiciaires, suite à la production et à la diffusion d’un film africain diffamatoire à l’égard de la communauté libanaise en Afrique, et mettant en cause directement le ministre Jaber et sa famille. «Ce film, à distribution normalement limitée dans un pays d’Afrique, a été diffusé par une agence de presse internationale qui s’est fait fort de publier et de distribuer, au Liban et ailleurs, l’intégralité du scénario avec tout ce qu’il comporte comme diffamation mensongère et discrédit, vis-à-vis des émigrés libanais en général, et de la famille du ministre Jaber en particulier. «Les premières informations recueillies ont prouvé qu’il s’agit d’une campagne sioniste organisée en Afrique contre la communauté libanaise. D’ailleurs, un conflit opposant les lobbies libanais et sioniste en Afrique bat son plein en ce moment à propos de ce film. (...) «C’est pour des raisons essentiellement nationales que le ministre Jaber a dû engager des poursuites, au Liban et en France, siège notamment de la maison de production du film, afin de mettre la lumière sur tous les dessous de l’affaire. «Enfin, et contrairement aux allégations (...), le ministre Jaber n’est pas tenu de se présenter devant le juge à titre de plaignant, mais le juge a donné la latitude, à titre purement facultatif — et sans aucune convocation officielle — au ministre Jaber de venir appuyer sa demande, chose qu’il n’a pu faire en raison de ses multiples occupations, laissant à ses avocats le soin de le faire», conclut M. Khoury-Hélou.