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Actualités - INTERVIEWS

Hariri : pas de guerre généralisée au P.O.

Le premier ministre Rafic Hariri a estimé que l’éclatement d’une guerre généralisée au Proche-Orient serait «nuisible pour les peuples de la région, y compris les Israéliens» et souligné que «la solution des crises de cette région passe par la poursuite du processus de paix». M. Hariri a fait ces déclarations dans une interview publiée hier par le quotidien égyptien al-Ahram, ajoutant qu’il était «hors de question de considérer que la guerre pourrait être une alternative au blocage actuel du processus de paix». Selon lui, le seul moyen de relancer les efforts de paix est pour les Arabes et pour la communauté internationale d’exercer une pression sur Israël de sorte à «empêcher le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de persévérer dans son intransigeance». «Le fait qu’il n’y aura pas de guerre ne signifie pas que le statu quo doit se perpétuer», a poursuivi le chef du gouvernement, soulignant qu’Israël «payerait cher le prix de l’insécurité» et que ce sont «les individus, et non les gouvernements, qui lui feraient payer ce prix». Au sujet de la proposition israélienne de retrait conditionnel du Liban-Sud, M. Hariri a réaffirmé que l’Etat hébreu avait «le choix entre deux alternatives: ou bien il se retire du Liban-Sud et dans ce cas le gouvernement libanais remplirait ses engagements, ou bien Israël parvient avec la Syrie et le Liban à une vision commune pour établir un ordre de sécurité qui serait le fruit de la paix et non le résultat du seul souhait de l’Etat hébreu». «Si Israël est vraiment désireux de parvenir à une paix globale dans la région, alors nous sommes prêts à poursuivre les négociations de paix sur les deux volets libanais et syrien pour déboucher sur un accord de paix avec l’Etat hébreu». Cet accord, selon lui, aboutirait à «l’établissement de relations différentes de celles qui existent aujourd’hui». «Dans un tel cas, tous, Syriens, Libanais et Israéliens devraient assumer le problème de la sécurité et tous seraient déterminés à régler ce problème car il y va de l’intérêt général», a-t-il dit.
Le premier ministre Rafic Hariri a estimé que l’éclatement d’une guerre généralisée au Proche-Orient serait «nuisible pour les peuples de la région, y compris les Israéliens» et souligné que «la solution des crises de cette région passe par la poursuite du processus de paix». M. Hariri a fait ces déclarations dans une interview publiée hier par le quotidien...