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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

R. Eddé défend sa thèse sur la prorogation du mandat de Hraoui

Le Amid du Bloc national Raymond Eddé nous a adressé hier une mise au point concernant l’article paru dans notre numéro de vendredi sous le titre: «La prorogation garde quand même ses défenseurs». M. Eddé affirme dans sa communication: «les circonstances qui m’ont incité à boycotter les législatives de 1992 et 1996, et à proposer une prorogation du mandat du président Elias Hraoui, demeurent». «A mes yeux, les autorités qui sont aujourd’hui en charge au Liban sont des autorités de facto étant donné l’occupation israélienne et la présence syrienne», a-t-il ajouté. Etablissant dans ce cadre un parallèle avec l’occupation de la France par les nazis, le Amid du B.N. rappelle que si les Français avaient été contraints à l’époque à collaborer dans leur vie quotidienne avec les autorités de facto, «ils ont toujours refusé l’organisation d’élections législatives ou présidentielles à l’ombre de l’occupation». Le Amid rappelle ensuite qu’il s’est opposé à une prorogation des mandats de Bechara el-Khoury, Camille Chamoun et Fouad Chehab, mais précise qu’alors «le Liban n’était pas occupé». En revanche, il affirme avoir refusé de participer aux législatives de 1992 et 1996 «en raison des pressions exercées par les Syriens en particulier», a-t-il déclaré avant de réitérer à cet égard sa position de principe, en l’occurrence: «Après la fin de l’occupation israélienne et de la présence syrienne, des élections parlementaires saines devraient être alors organisées au Liban. L’assemblée qui en émanera élira à son tour un président de la République. En attendant que cela ait lieu — espérons avant l’an 2000 — il vaut mieux traiter avec les autorités de facto en tant que telles en nous abstenant de leur octroyer une légitimité fictive grâce aux élections», a-t-il ajouté. Enfin, selon M. Eddé, s’il est vrai que le boycott des législatives n’a pas influé sur l’attitude des pays du monde, cela ne signifie pas pour autant que la position adoptée était erronée. «Nous devons au contraire respecter jusqu’au bout notre doctrine et nos principes même si les circonstances nous sont défavorables; car en définitive, un jour viendra où la vérité triomphera», a-t-il conclu.
Le Amid du Bloc national Raymond Eddé nous a adressé hier une mise au point concernant l’article paru dans notre numéro de vendredi sous le titre: «La prorogation garde quand même ses défenseurs». M. Eddé affirme dans sa communication: «les circonstances qui m’ont incité à boycotter les législatives de 1992 et 1996, et à proposer une prorogation du mandat du président...