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Actualités - CHRONOLOGIE

Echelle des salaires : l'examen des points litigieux remis à la semaine prochaine

En l’absence du ministre d’Etat aux Finances, M. Fouad Siniora, qui assistait à la réunion du Conseil des ministres (VOIR PAR AILLEURS), les commissions mixtes n’ont pas pu s’attaquer aux points litigieux de la nouvelle échelle des salaires, dont l’examen a été en définitive reporté à la semaine prochaine. Elles ont en revanche déterminé le salaire et les indemnités du directeur général des FSI. Le débat promet d’être houleux, la semaine prochaine. Deux éléments en augurent: le climat qui a entouré la réunion de mercredi lorsque les députés, divisés au sujet des salaires des professeurs de l’UL, ont accusé le gouvernement de leur avoir présenté un projet de loi truffé de pièges et les propos du vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, au sujet de la réunion de mardi. «En l’absence du ministre Siniora, il n’a pas été possible d’étudier l’effet rétroactif de la nouvelle échelle des salaires, étant donné l’importance du sujet et parce que le débat autour de cette question n’est pas technique, mais politique, financier et économique», a déclaré M. Ferzli. En d’autres termes et comme certains députés l’ont d’ailleurs laissé entendre, la politique financière et économique du gouvernement sera passée au crible à la faveur de l’examen de l’effet rétroactif des nouveaux salaires et des moyens de financer la nouvelle échelle des salaires. Selon des sources parlementaires, les députés tiennent à ce que le gouvernement fixe un délai pour le paiement de l’effet rétroactif. Ils doivent aussi s’entendre sur les modalités d’échelonnement. Plusieurs propositions sont envisagées mais il est fort probable que c’est celle sur laquelle M. Ferzli est en train de travailler qui sera adoptée, selon les mêmes sources. Elle consiste à verser les arriérés dus aux fonctionnaires en même temps que les indemnités de fin de service. Cette proposition a l’avantage de donner à l’Etat un temps suffisant pour remplir ses caisses. En attendant de s’attaquer à l’effet rétroactif, les commissions des Finances et du Budget, de l’Administration et de la Justice, de l’Education et de la Culture, de la Défense et de la Sécurité ont réglé le problème posé par les salaires des directeurs généraux militaires. Ainsi, ils ont approuvé un article, stipulant que l’officier ou le fonctionnaire civil qui est nommé directeur général des FSI, de la Sécurité de l’Etat ou de la Sûreté générale continueront de bénéficier, à l’instar du commandant en chef de l’armée, d’une prime qui équivaut au salaire d’un soldat de première classe, soit 454.000 livres. La semaine prochaine aussi, les commissions consacreront une réunion aux contractuels. M. Ferzli a souligné que même si ces gens ont été embauchés à titre provisoire, «il faut reconnaître que, pour diverses raisons, ils sont à leurs postes depuis 20 ou 30 ans. Aussi, est-il nécessaire de leur rendre justice. C’est là un point avec lequel nous confronterons le ministre Siniora», a-t-il dit.
En l’absence du ministre d’Etat aux Finances, M. Fouad Siniora, qui assistait à la réunion du Conseil des ministres (VOIR PAR AILLEURS), les commissions mixtes n’ont pas pu s’attaquer aux points litigieux de la nouvelle échelle des salaires, dont l’examen a été en définitive reporté à la semaine prochaine. Elles ont en revanche déterminé le salaire et les...