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Actualités - CHRONOLOGIE

L'échéance présidentielle domine déjà l'actualité politique

La République est en congé avec le départ, hier, du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, pour la Sardaigne où il passera le week-end en famille. M. Hariri est attendu lundi à Beyrouth. Il pourrait toutefois faire une escale à Paris pour s’entretenir avec le président français, M. Jacques Chirac. De sources proches du chef du gouvernement, on estime que l’échéance présidentielle serait alors au centre de l’entretien, d’autant qu’il se confirme de plus en plus que l’éventualité d’une nouvelle prorogation du mandat présidentiel est à écarter. Le chef du Législatif, M. Nabih Berry, a encore une fois dit, hier, s’attendre à une élection présidentielle dans les délais. Le président de la République, M. Elias Hraoui, est lui aussi revenu à la charge sur le même thème, au cours du Conseil des ministres qui s’est tenu sous sa présidence et au cours duquel il a lancé un train de nominations administratives à titre intérimaire (VOIR PAGE 3) et parlé de la vague de criminalité ainsi que de l’écho qui lui est réservé dans les médias. Pour ce qui concerne les nominations, le président Hraoui a précisé que leur but est de combler quelques vacances sur le plan administratif en attendant un nouveau train de nominations qui sera entrepris suivant les règles en vigueur durant le prochain mandat. En d’autres termes, l’Etat est entré dans une phase d’expédition des affaires courantes, qui se prolongera jusqu’à l’expiration du mandat présidentiel. Dans les milieux parlementaires, on affirme redouter une stagnation politique qui se répercutera principalement sur l’économie du pays et sur les activités de la Chambre et court-circuitera le vote de la nouvelle échelle des salaires des fonctionnaires du secteur public. En ce qui concerne les nouveaux salaires des fonctionnaires, les points de litige restent nombreux entre le Législatif et l’Exécutif qui a formé hier une commission présidée par M. Rafic Hariri, pour préparer le texte d’un projet de loi concernant les salaires de retraite des fonctionnaires, majorés en commissions en dépit de l’opposition du gouvernement. Les parlementaires redoutent des atermoiements qui ajourneront le vote de la nouvelle échelle des salaires jusqu’après la formation d’un nouveau gouvernement, lequel pourrait d’ailleurs réclamer la révision du texte actuel. Sécurité Le Conseil des ministres s’est attardé par ailleurs sur l’état de la sécurité. Le ministre de l’Intérieur Michel Murr s’est élevé contre ce qu’il considère comme une campagne de presse nuisible à la saison estivale, donc à l’économie, au tourisme et aux finances publiques. Selon M. Murr, cette situation a été évoquée au cours du dernier en date des conseils de sécurité, et des voix se sont élevées pour réclamer que des poursuites soient engagées contre les médias qui porteraient atteinte, de cette façon, à la sûreté nationale. M. Murr a produit, en Conseil des ministres, des chiffres indiquant que le nombre de crimes, en 1998, est inférieur ou égal, selon les mois, à ce qu’il était l’an dernier, au cours du premier semestre, et que statistiquement, rien ne justifie que l’on parle d’une recrudescence de la criminalité.
La République est en congé avec le départ, hier, du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, pour la Sardaigne où il passera le week-end en famille. M. Hariri est attendu lundi à Beyrouth. Il pourrait toutefois faire une escale à Paris pour s’entretenir avec le président français, M. Jacques Chirac. De sources proches du chef du gouvernement, on estime que l’échéance...