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Actualités - CHRONOLOGIE

L'Orchestre Symphonique de Radio-Stuttgart et le choeur Podium Junger Musiker Baalbeck : écrin de rêve pour la musique de Beethoven(photo)

Est-il des musiques taillées sur mesure pour défier le temps et le génie des hommes dans ce qu’ils ont érigé de plus beau et de plus grandiose? Alors le souffle puissant de Beethoven exprimant la passion la plus déchirante et la joie la plus éthérée a trouvé sans doute en Baalbeck un écrin non seulement somptueux mais de rêve. Là, dans cette grande aire livrée au vent, à l’ombre de ces colonnes millénaires, les notes ont résonné avec l’éclat fabuleux d’une myriade d’étoiles dans la nuit d’un firmament de velours. 106 musiciens, 120 choristes et 4 solistes pour dire toute la majestueuse solennité de l’œuvre du maître de Bonn à laquelle l’Orchestre Symphonique de Radio Stuttgart, placé sous la houlette de Georges Prêtre, et le chœur Podium Junger Musiker ont prêté leur talent d’interprètes inspirés dans le cadre prestigieux des temples de Jupiter et de Bacchus illuminés. Dès les premières mesures de l’ouverture No3 de Léonore narrant les tourmentes et la grandeur d’un amour incommensurable jusqu’aux derniers accords d’un finale en apothéose de la neuvième et dernière symphonie de Beethoven — qui n’eut même pas le bonheur de l’entendre tant sa surdité l’avait déjà emprisonné dans un monde de silence — la musique, torrentielle et lumineuse, en ce soir de juillet, a eu la fulgurance d’une comète au sillage d’or dont on garde un souvenir ébloui et heureux.
Est-il des musiques taillées sur mesure pour défier le temps et le génie des hommes dans ce qu’ils ont érigé de plus beau et de plus grandiose? Alors le souffle puissant de Beethoven exprimant la passion la plus déchirante et la joie la plus éthérée a trouvé sans doute en Baalbeck un écrin non seulement somptueux mais de rêve. Là, dans cette grande aire livrée au vent,...