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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Aoun invite Assad à retirer ses troupes du Liban

Le général Michel Aoun a demandé hier au président syrien Hafez el-Assad, attendu aujourd’hui en France, de retirer les troupes syriennes déployées au Liban. «Nous rêvons qu’à l’occasion de sa visite en France, il (M. Assad) annoncera le retrait de ses forces du Liban après qu’elles ont mené à bien leur mission déclarée, à savoir de rétablir la souveraineté et la stabilité dans la patrie menacée et suppliciée», écrit le général, dans un article intitulé: «Le Liban dans le jeu de pillage régional». L’article est publié dans une publication hebdomadaire animée par les partisans du général Aoun, sur Internet, intitulée «Le bulletin libanais». «Autant un retrait des troupes syriennes du Liban peut renforcer la position internationale de la Syrie et sa crédibilité, autant le maintien de ces troupes affaiblit sa position dans la mesure où il constitue une double agression à la fois contre la charte de la Ligue des Etats arabes et la charte des Nations Unies», souligne l’ancien chef du gouvernement de militaires. «J’ai dit que nous rêvions (d’un retrait syrien du Liban), car dans le rêve réside un souhait, celui d’avoir de bonnes relations avec la Syrie, à condition que celle-ci fasse preuve de ses bonnes intentions à notre égard», poursuit le général Aoun. «Le fait de ne pas appliquer la résolution 520 de l’ONU (demandant le retrait de toutes les forces étrangères du Liban) donnera à Israël un prétexte pour se maintenir sur le Golan. L’argument est simple, si l’appropriation de la terre et de la souveraineté est permis entre «frères», pourquoi ne le serait-il pas entre les ennemis», estime le général Aoun. Il conclut en exprimant sa crainte que «le blocage réciproque auquel se livrent la Syrie et Israël pour empêcher le retrait de leurs forces du Liban ne soit un plan destiné à banaliser, le temps aidant, les occupations». Par ailleurs, le «Comité pour le Liban libre» (aouniste) a annoncé, dans un communiqué publié hier, qu’un sit-in sera organisé ce soir de 19h à 22h sur l’Esplanade des Droits de l’Homme au Trocadéro, à Paris «afin de recueillir les témoignages de tous ceux qui refusent que la France reçoive le président Assad sans lui demander de cesser son action néfaste au Liban». Dans son communiqué, le «Comité pour le Liban libre» a indiqué que cet événement lui «donne l’occasion de manifester contre l’arbitraire et d’exprimer notre refus de voir le Liban entraîné sur le chemin de l’annexion par la Syrie avec la complicité cynique de la communauté internationale». Le Comité a annoncé qu’il organise le sit-in pour quatre principales raisons: — «Pour réclamer au président syrien le retrait de ses troupes du Liban et la fermeture de tous les centres de détention dirigés par ses services de renseignements militaires. — Pour demander la libération des Libanais détenus arbitrairement dans les prisons syriennes. — Pour rappeler à la France, en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, son devoir d’œuvrer pour l’application de la résolution 520 qui stipule le retrait des armées étrangères du territoire libanais.
Le général Michel Aoun a demandé hier au président syrien Hafez el-Assad, attendu aujourd’hui en France, de retirer les troupes syriennes déployées au Liban. «Nous rêvons qu’à l’occasion de sa visite en France, il (M. Assad) annoncera le retrait de ses forces du Liban après qu’elles ont mené à bien leur mission déclarée, à savoir de rétablir la souveraineté et...