Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Le CDR renonce à utiliser l'amiante-ciment au Kesrouan et à Batroun
le 14 juillet 1998 à 00h00
Le bureau méditerranéen de Greenpeace a publié hier un communiqué dans lequel il félicite (une fois n’est pas coutume) «le Conseil du Développement et de la Reconstruction (CDR) et le ministère des Ressources hydrauliques et électriques pour avoir choisi des conduites d’eau dépourvues d’amiante-ciment» dans le cadre d’un projet relatif à la réhabilitation du réseau d’eau potable au Kesrouan et à Batroun. L’organisation a également félicité le Fonds Economique International Japonais (OECF) qui a financé le projet dans le Kesrouan. Selon le communiqué de Greenpeace, «l’OECF a certainement refusé de financer des projets utilisant l’amiante-ciment». Le projet dans la région du Kesrouan consiste en l’installation de 118,8 kilomètres de conduites en fer ductile, de 4 kilomètres de conduites en fibre de verre et en polyéthylène. Le communiqué rappelle que, «bien que la communauté scientifique internationale ne soit pas encore parvenue à un consensus sur les dangers de l’amiante-ciment dans les canalisations d’eau potable, Greenpeace s’oppose à l’utilisation du produit car son inhalation provoque des maladies mortelles, telles que le cancer du poumon». «L’usine Eternit de Chekka, poursuit le communiqué, qui produit des matériaux à base d’amiante-ciment, devrait adopter d’autres choix». Greenpeace condamne néanmoins les autorités «qui usent d’une politique de deux poids deux mesures dans les travaux d’infrastructure qu’elles effectuent». Et le chef du bureau de Greenpeace au Liban, Fouad Hamdane, de demander «pourquoi le CDR tient à utiliser des conduites d’amiante-ciment dans certaines régions tandis qu’il a choisi de se servir de matériaux plus sûrs dans d’autres localités?» Il a souhaité que «le CDR et le ministère des Ressources hydrauliques et électriques adoptent une politique sûre dans les projets d’infrastructure en choisissant l’utilisation d’autres produits que l’amiante-ciment». Le communiqué de Greenpeace a appelé «tous les députés et les membres de conseils municipaux à s’opposer aux projets du gouvernement qui compte installer des conduites d’eau potable à base d’amiante-ciment dans les régions de Tripoli, du Akkar, de Nabatiyé, de Saïda et de Tyr».
Le bureau méditerranéen de Greenpeace a publié hier un communiqué dans lequel il félicite (une fois n’est pas coutume) «le Conseil du Développement et de la Reconstruction (CDR) et le ministère des Ressources hydrauliques et électriques pour avoir choisi des conduites d’eau dépourvues d’amiante-ciment» dans le cadre d’un projet relatif à la réhabilitation du...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent