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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Hariri veut nommer les femmes dans le prochain gouvernement (photo)

Le président du Conseil, M. Rafic Hariri, a insisté sur «le rôle de la femme dans la société, et sur la nécessité de l’encourager à participer effectivement aux gouvernements arabes». «J’espère que cet espoir deviendra réalité au Liban quand un nouveau gouvernement sera formé après les élections présidentielles», a-t-il ajouté. M. Hariri a patronné l’inauguration du Congrès sur la femme arabe organisé par le Conseil pour la femme au Coral Beach. Plusieurs personnalités étaient présentes: les députés Bahia Hariri, Tammam Salam, Jamil Chammas, Ahmad Soueid, Bahaeddine Itani, des ambassadeurs, le président de la municipalité de Beyrouth, Abdel Menhem Ariss, la présidente des associations de l’Imam Sadr, Rabab Sadr Charafeddine, ainsi qu’un nombre d’autres présidents d’associations. Le chef du gouvernement a déclaré que «la participation de la femme arabe dans l’exercice du pouvoir ne devrait pas être déterminée par un certain quota, surtout qu’elle a prouvé à maintes reprises l’étendue de sa maturité politique». «Je ne suis pas satisfait de la représentation de la femme au conseil municipal de la capitale, comme dans beaucoup de municipalités d’ailleurs», a-t-il poursuivi. «Mon désir a toujours été de remédier à ce déséquilibre et, si d’autres considérations ont prévalu cette fois, l’erreur devrait être évitée aux prochaines élections». Et d’ajouter: «Si nous acceptons l’idée de la participation féminine dans l’exercice du pouvoir, il faut nous occuper non seulement du nombre de femmes au Parlement et dans le gouvernement mais également de l’efficacité de leur rôle au sein de ces institutions». Mme Linda Matar, présidente de l’Union de la femme libanaise, a également prononcé une allocution dans laquelle elle a considéré que «la responsabilité de la femme dans le domaine public n’est pas moins importante que celle de l’homme». «Nous ne demandons pas des privilèges quelconques mais l’égalité entre les sexes, surtout que les associations féminines arabes militent depuis un demi-siècle pour la justice sociale et les droits politiques», a-t-elle ajouté. Dans un mot au nom de la Ligue arabe, Mme Izzat Outayfi a parlé des difficultés de soulever le sujet tabou de la participation de la femme arabe à la vie politique, dues aux facteurs suivants: «La faible participation de la femme dans les décisions politiques, les situations des femmes qui diffèrent d’un pays arabe à un autre, le peu de démocratie dans les systèmes arabes». Et de poursuivre: «Quand nous abordons la cause de la participation féminine à la vie politique, il faut se baser sur les certitudes suivantes: les religions ont conservé à la femme ses droits et sa place dans la société, la cause de la femme est indissociable des autres causes sociales, le rôle de la femme dans les différents domaines du travail ne diminue en rien l’importance de son rôle dans la famille». Au cours de la cérémonie, M. Hariri a offert à Mme Matar la médaille de l’ordre du Cèdre, au nom du président de la République, M. Elias Hraoui.
Le président du Conseil, M. Rafic Hariri, a insisté sur «le rôle de la femme dans la société, et sur la nécessité de l’encourager à participer effectivement aux gouvernements arabes». «J’espère que cet espoir deviendra réalité au Liban quand un nouveau gouvernement sera formé après les élections présidentielles», a-t-il ajouté. M. Hariri a patronné...