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Actualités - CHRONOLOGIE

Privatisation de la poste libanaise au profit d'une entreprise canadienne

Le gouvernement a décidé de privatiser, au profit d’une entreprise canadienne, les services de la poste, laissés pratiquement à l’abandon depuis la fin de la guerre. Le gouvernement a chargé le Conseil pour le développement et la reconstruction de signer un contrat avec Profac qui se voit ainsi confier la distribution du courrier ordinaire, du courrier express, des services de fac-similé ainsi que l’émission et la vente de timbres. Profac a créé une nouvelle entreprise avec un capital de départ de 20 millions de dollars détenue à hauteur de 66,7% par la compagnie canadienne et à 33,3% par des investisseurs privés libanais. La nouvelle entreprise devra investir au moins 50 millions de dollars sur une période de 12 ans, laquelle pourra être prolongée de 3 ans supplémentaires. Le ministère des Postes et Télécommunications recevra dans un premier temps 5% des revenus annuels des services de distribution du courrier. Progressivement, cette part augmentera pour atteindre 40% au bout de 12 ans, voire 50% si le contrat est prorogé. Le ministère touchera également d’abord 10% des rentrées annuelles du courrier express et des services de fac-similé, pour arriver à 50% à partir de la quatrième année, voire 60% si le contrat est prorogé. Le projet de privatisation, devenu indispensable suite à la détérioration des services de la poste pendant la guerre civile, a été entrepris pour offrir aux Libanais une alternative aux services extrêmement chers des compagnies privées, a indiqué une source officielle.
Le gouvernement a décidé de privatiser, au profit d’une entreprise canadienne, les services de la poste, laissés pratiquement à l’abandon depuis la fin de la guerre. Le gouvernement a chargé le Conseil pour le développement et la reconstruction de signer un contrat avec Profac qui se voit ainsi confier la distribution du courrier ordinaire, du courrier express, des services...