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Actualités - CHRONOLOGIE

Bissau : l'aéroport sous un déluge de feu

Les tirs à l’arme lourde ont repris hier dans la zone des combats au nord de Bissau, qui a enregistré un déluge de feu avec la plus forte intensité de tirs depuis le début de la rébellion il y a un mois, a-t-on appris de source diplomatique jointe à Bissau. Plus de 900 tirs d’obus de canon ou de mortier, a-t-on précisé de même source, ont été dénombrés dans la zone névralgique du camp de Bra et de l’aéroport, qui était toujours tenu hier par les rebelles. Des obus sont tombés sur la ville au sud et dans le quartier des ambassades, plus au nord, où les forces sénégalaises ont installé leurs batteries d’artillerie. Depuis un mois, les insurgés du général Ansumane Mané, ancien chef d’état-major limogé, et les troupes restées fidèles au président Vieira, soutenues par des soldats sénégalais et guinéens (Conakry), s’affrontent dans la partie nord de la ville, qui englobe le camp de Bra, l’aéroport international Bissalanca et l’Assemblée nationale. La zone de l’aéroport commande la seule route qui permet de relier la capitale au reste du pays. La semaine dernière, les combats se sont étendus à l’intérieur du pays, où les forces loyalistes tentent de contrôler les villes et les principaux axes routiers. Le bilan des victimes n’est toujours pas connu, mais il pourrait se chiffrer à plusieurs centaines de morts. Les tirs d’obus font en moyenne cinq morts par jour chez les civils dans les rues de Bissau, a-t-on appris de source militaire bissau-guinéenne. A la mi-juin, avant l’extension des combats à l’intérieur du pays, l’Etat-major sénégalais avait fait état de plus de 110 morts chez les rebelles lors d’une offensive contre le camp de Bra. Les pertes sénégalaises s’élevaient à une vingtaine de morts, selon la presse dakaroise. La situation paraît toujours bloquée à Bissau, alors que toutes les tentatives de médiation ont jusqu’à présent échoué, qu’il s’agisse d’initiatives locales, menées par des parlementaires et des autorités religieuses ou internationales. (AFP, Reuters)
Les tirs à l’arme lourde ont repris hier dans la zone des combats au nord de Bissau, qui a enregistré un déluge de feu avec la plus forte intensité de tirs depuis le début de la rébellion il y a un mois, a-t-on appris de source diplomatique jointe à Bissau. Plus de 900 tirs d’obus de canon ou de mortier, a-t-on précisé de même source, ont été dénombrés dans la zone...