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Actualités - CHRONOLOGIE

Les deux prélats se sont rencontrés à Bkerké Sfeir et Hazim : les municipales prélude à des évènements positifs

Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a reçu hier à Bkerké le patriarche grec-orthodoxe Ignace IV Hazim accompagné des métropolites Elias Audé et Georges Khodr. Etait aussi présent à l’entretien le vicaire patriarcal maronite Antoine Nabil Andari. NN.SS. Sfeir et Hazim se sont tous deux félicités du déroulement et des résultats des élections municipales soulignant dans ce cadre l’importance de ce scrutin, «prélude à des événements positifs à l’avenir». A sa sortie de Bkerké, le patriarche Hazim a donné le ton de la réunion en déclarant: «Notre sentiment permanent est que nous sommes frères. (...) Tout Libanais qui vit dans ce pays est d’ailleurs aussi notre frère». Prié de donner son avis sur le congrès de Beiteddine consacré au retour des personnes déplacés, le prélat grec-orthodoxe a indiqué que c’était là encore — à l’instar des municipales — un signe d’amélioration de la situation au Liban. A la question de savoir s’il était inquiet pour l’avenir du pays étant donné l’impasse qui caractérise aujourd’hui le processus de paix, Mgr Hazim a ajouté: «A la lumière de ce que je viens de dire, nous devrions être moins inquiets. Nous faisons partie de cette région et nous sommes donc naturellement influencés par ce qui s’y passe. Contrairement à ce que certains pourraient penser, nous ne refusons pas d’être au coeur de la réalité», a-t-il conclu. Prenant la parole à son tour, le cardinal Sfeir a affirmé qu’il œuvrait avec Mgr Hazim «dans la mesure de nos moyens, en vue d’unifier les rangs et de sauvegarder le climat de liberté, de paix et de sécurité à l’ensemble des communautés religieuses du pays». Le patriarche maronite avait reçu auparavant le député Antoine Andraos qui a notamment annoncé qu’il ne participerait pas au congrès de Beiteddine. L’ancien président de la Caisse des déplacés a déclaré à ce sujet: «Si le retour des personnes déplacées nécessite une décision et des fonds, ce congrès n’a aucun sens; et si son objectif est de trouver des fonds, l’Etat devrait y participer». Précisant d’autre part qu’aucun différend ne l’opposait au ministre Walid Joumblatt, le député a justifié l’initiative de ce dernier en déclarant: «Le ministre Joumblatt cherche à s’ouvrir aux partis, il a donc décidé d’organiser ce congrès». Egalement reçu par le cardinal Sfeir, l’ancien ministre Joseph Hachem s’est déclaré convaincu de l’inutilité du congrès susmentionné pour les deux raisons suivantes: «Ceux qui y participent ne sont pas au courant de tous les détails du retour; d’autre part, l’élection présidentielle fait qu’il n’y aura aucun travail sérieux à ce niveau avant un an, le temps que le nouveau président soit élu et qu’il se familiarise avec sa fonction». Par conséquent, M. Hachem assistera à l’inauguration du congrès «pour montrer que je ne boycotte pas un congrès consacré au retour des déplacés», a-t-il dit. En revanche, il ne participera pas à ses travaux parce que ceux qui élaboreront les rapports sur cette question «ne sont pas qualifiés».
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a reçu hier à Bkerké le patriarche grec-orthodoxe Ignace IV Hazim accompagné des métropolites Elias Audé et Georges Khodr. Etait aussi présent à l’entretien le vicaire patriarcal maronite Antoine Nabil Andari. NN.SS. Sfeir et Hazim se sont tous deux félicités du déroulement et des résultats des élections municipales soulignant dans...