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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Aoun : le Liban devrait tester les intentions d'Israël

Le général Michel Aoun a estimé hier que la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU impliquait en soi une condition, celle d’assurer la sécurité sur la frontière libano-israélienne, et souligné que trois parties étaient «concernées» par ce texte, Israël, le Liban et les Nations Unies. «Le Liban devrait tester les intentions d’Israël dans sa proposition de retrait du Liban-Sud», a plaidé l’ancien chef du gouvernement de militaires lors d’une rencontre à Paris avec la presse libanaise. Selon lui, «il aurait fallu que les responsables libanais mandatent le secrétaire général de l’ONU pour discuter de la question avec les Israéliens car la résolution est tripartite et concerne à la fois Israël, le Liban et les Nations Unies». «Cette résolution, a poursuivi le général, implique en soi une condition, celle d’assurer la sécurité de la frontière libanaise du côté israélien et aussi la sécurité de la frontière israélienne du côté libanais». «Personne ne demande au Liban d’être le policier d’Israël, mais la résolution suppose que le Liban soit son propre policier, c’est-à-dire qu’il prenne en charge la sécurité sur son territoire et sur ses frontières», a-t-il ajouté. Il a conclu en soulignant que «la résistance est un droit légitime et reconnu pour tous ceux dont le territoire ou la liberté sont violés», mais qu’«une fois les objectifs de cette résistance réalisés, elle doit se transformer en action politique».
Le général Michel Aoun a estimé hier que la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU impliquait en soi une condition, celle d’assurer la sécurité sur la frontière libano-israélienne, et souligné que trois parties étaient «concernées» par ce texte, Israël, le Liban et les Nations Unies. «Le Liban devrait tester les intentions d’Israël dans sa proposition de...