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Actualités - REPORTAGE

Hamra : plutôt une foire de rue qu'un festival (photos)

Hamra a eu, ce week-end, son festival. Rue fermée pendant trois jours, stands blancs en travers du bitume, commerces en majorité ouverts et musique en sourdine. Cependant, Hamra n’était pas à la fête: les badauds n’ont fait leur apparition que dimanche après-midi; les stands, les mêmes que l’année passée à de minimes variantes près, n’ont ouvert leurs rideaux que dimanche... En somme, une petite foire de rue plus qu’un festival. La rue Hamra a été investie, pour la cinquième année consécutive, par le festival, devenu traditionnel. Les bicoques blanches, moins d’une centaine, présentent toutes sortes d’objets artisanaux: cruches en terre cuite, abayas, vanneries, bimbreloques en tout genre... Les stands de «libre expression», c’est-à-dire ceux où graffittis, peintures et dessins sont exécutés à même les parois, sont très nombreux. Sans oublier les habituels coins gastronomie: manakiches et rafraîchissements. Interrogé sur la raison pour laquelle la «fête» n’a commencé que dimanche matin, Walid N’ouchi, organisateur et président du comité des commerçants de Hamra, a souligné qu’il «n’avait jamais été question que les stands ouvrent avant dimanche. Il nous faut plus de vingt heures de travail pour les mettre en place. Nous étions prêts samedi en fin d’après-midi». Quant aux concerts, qui étaient annoncés samedi à 15h, «nous les avons retardés jusqu’à 17h, en raison des funérailles qui se déroulaient dans la Banlieue Sud». Les groupes libanais et hollandais ont animé les deux après-midi de mélodies de jazz, de blues et de variétés... Côté distractions pour les plus petits, les enfants ont eu le choix entre un train électrique qui les emporte dans une très courte virée et un bateau dont les balancements sont comptés... trois petits tours et puis s’en vont. Plutôt frustrant. Les associations pour la défense de l’environnement avaient été regroupées dans un parking, au début de la rue. Les promeneurs d’humeur bucolique pouvaient repartir avec une pousse de sapin... Ghassan Rahbani a clôturé les festivités par un concert qui a attiré beaucoup de jeunes. Alors qu’en marge de Hamra, dans le parking près de l’ambassade d’Italie, son cousin, Ziad Rahbani s’est produit devant un public plus diversifié. Enfin, la nuit «hamraiote» a été illuminée par un feu d’artifice.
Hamra a eu, ce week-end, son festival. Rue fermée pendant trois jours, stands blancs en travers du bitume, commerces en majorité ouverts et musique en sourdine. Cependant, Hamra n’était pas à la fête: les badauds n’ont fait leur apparition que dimanche après-midi; les stands, les mêmes que l’année passée à de minimes variantes près, n’ont ouvert leurs rideaux que...