Actualités - CHRONOLOGIE
Aoun ironise sur le retour de la démocratie au Liban après chaque élection
le 27 juin 1998 à 00h00
Le général Michel Aoun a critiqué hier, dans son message hebdomadaire diffusé sur Internet, les références «au retour de la démocratie» au Liban formulées à la suite des diverses élections depuis 1992. «Après les législatives de 1992, quelques-uns des parrains de Taëf ont félicité le gouvernement libanais pour le retour de la démocratie, et les partisans du boycottage ont perdu. Après celles de 1996, le gouvernement a été également félicité pour le retour de la démocratie, et les partisans du boycottage ont à nouveau perdu. Après les municipales de 1998, toujours des félicitations pour le retour de la démocratie, mais cette fois-ci tout le monde a perdu», affirme l’ancien chef du gouvernement de militaires, dont le style sarcastique ne se dément jamais. «Ces retours répétés de la démocratie signifient que celle-ci est saisonnière. Elle commence avec le début des élections et finit à la clôture du scrutin. Ce qui est remarquable, c’est que personne ne dit rien sur la démocratie entre une élection et une autre», ajoute-t-il. Après avoir qualifié d’«hypocrites» les Etats qui félicitent le gouvernement libanais, le général se lance, sur le mode interrogatif, dans une argumentation tendant à démontrer que la démocratie n’existe pas actuellement au Liban et qu’elle ne pourrait devenir une réalité que lorsque le pays sera «souverain, indépendant et libre».
Le général Michel Aoun a critiqué hier, dans son message hebdomadaire diffusé sur Internet, les références «au retour de la démocratie» au Liban formulées à la suite des diverses élections depuis 1992. «Après les législatives de 1992, quelques-uns des parrains de Taëf ont félicité le gouvernement libanais pour le retour de la démocratie, et les partisans du...
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