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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Berry et Boueiz sceptiques quant au rôle de Hariri dans l'assouplissement des restrictions US

L’affaire de l’assouplissement des restrictions aériennes décidé par les Etats-Unis a suscité au cours des dernières 48 heures des réactions officielles mitigées qui soulignent les dissensions croissantes au sein du pouvoir, entre le premier ministre Rafic Hariri et le chef de la diplomatie Farés Boueiz, en particulier. La réaction du président Nabih Berry à cet égard est toutefois plus inattendue. Celui-ci a estimé en effet que le mérite de la levée des restrictions américaines ne revient pas au chef du gouvernement. Selon lui, il s’agit là d’une décision administrative qui était en gestation depuis longtemps. M. Boueiz a jugé hier «insuffisante» la décision américaine d’autoriser la vente des billets d’avion à destination du Liban. «Le maintien des restrictions n’est pas normal et est absolument injustifié», a déclaré M. Boueiz. «Cette décision, attendue dans le cadre du programme établi pour lever les restrictions, est insuffisante puisque les appareils de la Middle East Airlines ne sont toujours pas autorisés à se rendre aux Etats-Unis». Le ministre des AE a en outre estimé que Washington faisait preuve d’une «lenteur certaine dans l’application du programme établi, la dernière étape (autorisant les Américains à venir au Liban) étant intervenue il y a huit mois». «Si l’embargo partiel était peut-être justifié lors de son adoption durant la guerre, il est temps de le dépasser franchement et de manière radicale», a ajouté M. Boueiz. Le président Hariri avait déclaré à la presse que la décision du président américain Bill Clinton était «un pas important» qu’il espérait voir suivi par «d’autres développements positifs». Le ministre Fouad Siniora avait estimé de son côté que la mesure américaine était une conséquence directe de la visite du premier ministre à Washington.
L’affaire de l’assouplissement des restrictions aériennes décidé par les Etats-Unis a suscité au cours des dernières 48 heures des réactions officielles mitigées qui soulignent les dissensions croissantes au sein du pouvoir, entre le premier ministre Rafic Hariri et le chef de la diplomatie Farés Boueiz, en particulier. La réaction du président Nabih Berry à cet égard...