Des camps de volontaires organisés par le ministère des affaires sociales (photo)

M. Ayoub Hemayed, ministre des Affaires sociales, a donné hier le coup d’envoi aux camps volontaires de l’année 1998, qui consistent en une série de camps organisés par le ministère pour les jeunes durant l’été, et qui leur permettent de participer au développement des diverses régions du Liban. M. Hemayed a annoncé le lancement de l’opération au cours d’une conférence de presse, en présence du directeur général du ministère, Mme Nehmat Kanaan, et des hauts fonctionnaires du ministère. M. Hemayed a précisé que «six camps auront lieu dans plusieurs villages du Liban-nord, de Nabatiyeh de la Békaa et du Mont-Liban, et ce, sur deux étapes, l’une allant du 21 juillet au 7 août, et l’autre du 12 au 29 août». Au cours de sa conférence de presse, le ministre des Affaires sociales a beaucoup insisté sur l’importance des jeunes dans le développement et le changement social. Il a ajouté que «les camps de volontaires sont une expérience très réussie de développement que le ministère a pu faire revivre après la longue guerre destructrice, parce qu’il croit dans le développement social et le renforcement de la paix civile». Les six camps sont organisés dans les régions suivantes: - Nabatiyeh Fawka (caza de Nabatiyeh) - Hasbaya (caza de Hasbaya) - Deir Harf (caza de Baabda) - Bekaana Kanaan (caza de Kesrouan) - Hermel (caza de Hermel) - Berkayel (caza du Akkar) M. Hemayed poursuit: «Durant ces camps, plusieurs projets à caractère social sont entrepris: réhabilitation de canalisations d’irrigation, réparation de routes intérieures, construction de places publiques et de murs d’appui, organisation de conférences éducatives sur divers sujets». M. Hemayed a également précisé, en réponse à une question, que «60 à 70 jeunes se trouveront dans chaque camp, et des clubs et associations ont été invités à y participer». Sur la participation des habitants de la zone occupée, il a dit que «le ministère cherche à renforcer les centres de service et de développement dans ces régions, et la préparation des camps s’est faite cette année par le biais des clubs et associations présents dans ces villages». Il a nié que «le ministère ait consacré ces camps aux seuls habitants de la zone occupée», affirmant qu’«au contraire, des personnes venant d’autres régions sont encouragées à y prendre part».