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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Cisjordanie : Netanyahu refuse de négocier sous la menace

Benjamin Netanyahu a déclaré hier à la radio militaire israélienne que son pays ne se précipiterait pas, «sous la menace», dans un accord sur un nouveau retrait de la Cisjordanie. «Nous n’avons pas de revolver pointé sur la tempe. Ce n’est pas une méthode pour négocier. Je ne souhaite pas m’embarquer dans un accord sur lequel il n’y a pas d’accord», a-t-il dit. Le premier ministre répondait à des informations colportées par des médias voulant que son ministre de la Défense, Yitzhak Mordehaï, l’ait incité à accepter un plan de paix américain pour sortir le processus de paix de l’impasse au Proche-Orient. «Le monde entier est contre nous (...) La marge de manœuvre d’Israël est bloquée et le temps est venu de parvenir à des décisions, immédiatement», aurait dit lundi soir à huis clos le ministre de la Défense, cité par le quotidien «Yedioth Aharonoth», au chef du gouvernement. Les Américains font le pressing pour qu’Israël accepte de se retirer de 13% du territoire de Cisjordanie, en échange de garanties palestiniennes sur la sécurité. Les Israéliens ont refusé ouvertement ce chiffre. A ce propos, Israël a de nouveau fait état hier de certains «progrès» dans les efforts pour mettre au point une initiative américaine visant à débloquer le processus de paix avec les Palestiniens. De hauts responsables israéliens, cités sous le couvert de l’anonymat par la radio publique, ont expliqué que «des avancées» avaient été enregistrées lors de contacts téléphoniques récents entre le premier ministre Benjamin Netanyahu et le coordinateur américain pour le Proche-Orient, Dennis Ross. Cependant, le gouvernement israélien reste divisé sur la principale proposition américaine — une évacuation par Israël de 13% de la Cisjordanie — a indiqué la radio militaire. Le ministre de la Défense, M. Yitzhak Mordehaï, a insisté pour qu’Israël accepte les propositions américaines, lors d’une réunion lundi des principaux ministres du Cabinet, selon la presse. M. Netanyahu et le ministre des Infrastructures nationales, M. Ariel Sharon, ont refusé, estimant que les Palestiniens n’avaient pas encore répondu aux conditions posées par Israël, notamment sur les questions de sécurité. (AFP)
Benjamin Netanyahu a déclaré hier à la radio militaire israélienne que son pays ne se précipiterait pas, «sous la menace», dans un accord sur un nouveau retrait de la Cisjordanie. «Nous n’avons pas de revolver pointé sur la tempe. Ce n’est pas une méthode pour négocier. Je ne souhaite pas m’embarquer dans un accord sur lequel il n’y a pas d’accord», a-t-il dit. Le...