Inaugurant le musée de la première imprimerie arabe, au couvent de Saint-Jean, à Khenchara Hraoui souligne le rôle pionnier du Liban dans la modernité orient (photo)

Le chef de l’Etat Elias Hraoui a estimé hier que le Liban ne «pourra connaître le repos que lorsque les chemins de l’ouverture et de la modernité s’élargiront dans cet Orient», soulignant la nécessité pour le Liban de jouer un rôle «pionnier» dans ce domaine. M. Hraoui s’exprimait lors de la cérémonie de réouverture de la première imprimerie arabe, au couvent grec-catholique de Saint-Jean à Khenchara, qui vient d’être restaurée et transformée en musée, à l’occasion du 250e anniversaire de la mort de son fondateur, le père Abdallah Zakher. La cérémonie, placée sous le patronage du président de la République, s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, parmi lesquelles le vice-président de la Chambre Elie Ferzli, le patriarche grec-catholique Maximos V Hakim, les ministres Nicolas Fattouche, Elias Hanna et Fawzi Hobeiche, les députés Raji Abou Haïdar, Chaker Abousleimane, Antoine Haddad, Ghassan Achkar, Habib Hakim, et l’ancien ministre Michel Samaha. Dans son intervention, M. Hraoui a également évoqué le rôle du Liban dans la renaissance arabe et en particulier celui des couvents chrétiens dans le développement de la langue arabe. Les «phares» que sont les Yazigi, les Boustany, les Maalouf, l’évêque Jebrayel Farhat, ainsi que Gebrane, Neaïmé, Abou Madi, Khalil Moutran, etc., «aux côtés des autres phares comme Ahmad Farès Chidiac, Omar Fakhoury et beaucoup d’autres», représentent selon M. Hraoui le Liban, un Liban qui, a-t-il affirmé, «n’est pas seulement à visage arabe comme certains veulent le croire». «Cela nous conduit à être toujours des acteurs et des pionniers dans le développement de l’Orient», a-t-il dit.