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Actualités - CHRONOLOGIE

Les membres de l'Armée Rouge Japonaise seront extradés au terme de leur peine

L’ambassadeur du Japon au Liban, Matsushino Horiguchi, a déclaré hier que les cinq membres de l’Armée rouge japonaise, condamnés au Liban à trois ans de prison, seraient extradés au terme de leur peine. Arrêtés en février 1997, les cinq membres de l’Armée rouge japonaise ont été condamnés en juillet à trois ans de prison pour «faux et usage de faux» et «séjour illégal» au Liban. A l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Farès Boueiz, M. Horiguchi a déclaré à la presse que «l’extradition pourra avoir lieu même en l’absence d’un traité d’extradition entre le Liban et le Japon». Il a ajouté que la justice japonaise déciderait ensuite du sort des accusés. La justice libanaise avait rejeté samedi une demande d’extradition, transmise par l’ambassade du Japon, arguant qu’en vertu de la loi toute demande d’extradition est examinée à la fin de la peine. Outre Kozo Okamoto, 50 ans, unique survivant d’un attentat en 1972 à l’aéroport de Tel-Aviv (26 morts), les quatre détenus sont Masao Adashi, 58 ans, responsable de ce groupe pour le Moyen-Orient, Kazuo Tohira, 45 ans, Harou Wako, 49 ans et Mariko Yamamoto, une femme de 58 ans. Kozo Okamoto avait été condamné à perpétuité en Israël puis libéré lors d’un échange de prisonniers avec les Palestiniens en 1985. La Cour de cassation avait rejeté début juin un pourvoi présenté par les cinq condamnés.
L’ambassadeur du Japon au Liban, Matsushino Horiguchi, a déclaré hier que les cinq membres de l’Armée rouge japonaise, condamnés au Liban à trois ans de prison, seraient extradés au terme de leur peine. Arrêtés en février 1997, les cinq membres de l’Armée rouge japonaise ont été condamnés en juillet à trois ans de prison pour «faux et usage de faux» et...