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Actualités - CHRONOLOGIE

Selon un député de la coalition du Likoud Netanyahu ne veut pas d'un retrait en Cisjordanie

Non, Benjamin Netanyahu ne veut pas d’un retrait en Cisjordanie: celui qui le dit est un député membre de la coalition au pouvoir en Israël. Même si l’Etat hébreu acceptait un retrait de 13 pour cent, le processus de paix au Proche-Orient ne serait pas relancé pour autant: cela, c’est la presse syrienne qui l’affirme. On le voit, le dialogue n’est pas près de reprendre entre les deux parties, alors que se poursuivent, à un rythme nettement moins accéléré qu’au cours des derniers jours, les contacts en prévision d’un éventuel sommet arabe. Neuf ou même 13 pour cent: un retrait israélien de la Cisjordanie ne relancera pas le processus de paix et l’Autorité palestinienne devrait résister face aux colons, écrit mercredi la presse syrienne. Selon le quotidien «Techrine», une relance du dialogue ne peut provenir que d’«une application des principes de la conférence de Madrid et de l’échange de la terre contre la paix». «Ce n’est pas par un redéploiement israélien de 9 ou 13% de la Cisjordanie que le processus de paix reprendra, mais par l’application des principes de la conférence de Madrid et l’échange de la terre contre la paix», écrit le quotidien «Techrine». Selon lui, «la conclusion d’accords séparés (avec Israël) a été catastrophique pour la cause palestinienne et lui a causé un grand tort». Selon «Techrine», «de nombreux dirigeants palestiniens se bercent d’illusions sur un nouveau redéploiement des forces israéliennes (...), alors que le premier ministre israélien fait commerce de cette question pour obtenir davantage de concessions de l’Autorité palestinienne et pour couvrir son plan de judaïsation de Jérusalem». En Israël, le député Yéhouda Harel, du petit parti de centre-droite Troisième Voie (membre de la coalition au pouvoir), a déclaré: «Je suis convaincu que M. Netanyahu n’a pas l’intention d’appliquer (les engagements) de la période intérimaire» qui prévoyaient trois retraits militaires israéliens successifs en Cisjordanie. Le parlementaire s’adressait aux journalistes à l’issue d’un entretien avec le premier ministre. Il a estimé qu’il s’agissait de «la plus difficile rencontre» qu’il ait jamais eue avec M. Netanyahu. Selon lui, le parti Troisième Voie, qui détient 4 des 61 sièges de la coalition (sur un total de 120 députés au Parlement), envisage de faire chuter M. Netanyahu sur la question des retraits. Cette question a fait l’objet dans la journée d’hier de concertations entre M. Netanhahu et deux de ses principaux ministres, Yitzhak Mordehaï (Défense) et Ariel Sharon (Infrastructures nationales). Mardi, le premier ministre avait fait état de «progrès» dans les efforts en vue d’une reprise du processus de paix. «Je regrette de vous dire qu’il n’y a pas du tout de progrès», a rétorqué mercredi le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat. Consultations Au Caire, le ministre séoudien des Affaires étrangères Séoud el-Fayçal a achevé une courte visite au cours de laquelle il a examiné avec le président Hosni Moubarak les perspectives de réunir un sommet arabe. Il devait en outre remettre au président égyptien des messages du roi Fahd et du prince héritier Abdallah. Ryad a insisté sur l’importance d’une bonne préparation d’une éventuelle rencontre. Sur un autre plan, l’émissaire européen pour le Proche-Orient Miguel Angel Moratinos s’est entretenu à Gaza avec plusieurs dirigeants palestiniens, dont Saëb Erakat, principal négociateur avec les Israéliens, et les responsables de la sécurité Jibril Rajjoub, Mohammed Dahlan et Tarek Tiraoui.
Non, Benjamin Netanyahu ne veut pas d’un retrait en Cisjordanie: celui qui le dit est un député membre de la coalition au pouvoir en Israël. Même si l’Etat hébreu acceptait un retrait de 13 pour cent, le processus de paix au Proche-Orient ne serait pas relancé pour autant: cela, c’est la presse syrienne qui l’affirme. On le voit, le dialogue n’est pas près de reprendre...