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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Netanyahu refroidit les espoirs d'un accord proche sur la Cisjordanie

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refroidi dimanche les espoirs qu’il avait suscités sur la signature proche d’un accord avec les Palestiniens sur un retrait militaire en Cisjordanie. Restant dans le vague, M. Netanyahu a, par la même occasion, voulu rassurer l’aile ultra-nationaliste de sa coalition qui menace de faire chuter le gouvernement s’il accepte la demande américaine d’un retrait de 13% «Je ne peux affirmer que nous soyons sur le point de conclure. Il n’y a toujours pas d’accord sur le deuxième redéploiement», a déclaré M. Netanyahu lors de la réunion hebdomadaire du cabinet, selon un communiqué de la présidence du Conseil. Ce démenti est intervenu après des déclarations optimistes de M. Netanyahu et de ses proches, faisant état de progrès, à la fin de la semaine, sur la possibilité d’un accord proche. Le premier ministre a indiqué que les contacts se poursuivaient avec les Etats-Unis à ce sujet et qu’ils portaient essentiellement sur la question d’un redéploiement ultérieur, selon la même source. Dans ce cadre, le ministre de la Sécurité intérieure, Avigdor Kahalani, doit rencontrer lundi à New York le médiateur américain Dennis Ross, a-t-on appris dimanche de source officielle. «Nous déployons de gros efforts pour parvenir à un accord sur ce point et il y a de bonnes chances pour qu’ils soient couronnés de succès», a ajouté le chef du gouvernement. Il a réaffirmé qu’Israël exigeait que le Conseil national palestinien, le Parlement de l’OLP, se réunisse de nouveau pour annuler les articles niant le droit à l’existence d’Israël, alors que l’Autorité palestinienne considère que cela a déjà été fait. Il a souligné en outre, selon la radio publique, que la négociation était entrée «dans une phase délicate» et affirmé, en conséquence, qu’il était impossible d’en «évoquer les détails en réunion plénière du gouvernement». Le ministre des Infrastructures nationales, Ariel Sharon, chef de file des «durs» de la droite, ne s’est pas dit satisfait de ces explications et s’est plaint que «les ministres soient les derniers informés après les Américains, les Palestiniens et les Egyptiens». Le refus palestinien M. Netanyahu n’est prêt, selon les médias israéliens, à accepter une proposition américaine d’un retrait limité de 13% en Cisjordanie que s’il s’agit quasiment du dernier redéploiement avant la fin des négociations sur le statut final des territoires palestiniens. Les Palestiniens rejettent ce point de vue et insistent pour qu’Israël effectue un retrait ultérieur en Cisjordanie, après celui en cours de discussion, conformément aux accords signés en 1997. Au cours d’une réunion du Cabinet palestinien, à Gaza, M. Arafat a souligné samedi que les Palestiniens «ne renonceront à aucune des étapes du redéploiement militaire israélien». «Il s’agit de la question principale, car l’objectif des Palestiniens est de parvenir à un retrait israélien total des territoires occupés», a ajouté le dirigeant palestinien, tout en dénonçant «le découpage des terres palestiniennes pour la construction de colonies israéliennes». L’initiative de paix américaine sur un retrait en Cisjordanie «tourne à vide» en raison de l’intransigeance du gouvernement Netanyahu, avait estimé samedi le numéro deux de l’OLP, Mahmoud Abbas, après une rencontre à Londres avec M. Ross.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refroidi dimanche les espoirs qu’il avait suscités sur la signature proche d’un accord avec les Palestiniens sur un retrait militaire en Cisjordanie. Restant dans le vague, M. Netanyahu a, par la même occasion, voulu rassurer l’aile ultra-nationaliste de sa coalition qui menace de faire chuter le gouvernement s’il accepte la...