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Actualités - CHRONOLOGIE

Ryad entame la préparation du mini-sommet arabe

L’idée d’un mini-sommet arabe, prélude à une conférence élargie pour débattre du blocage du processus de paix au Proche-Orient, est en bonne voie. L’Arabie Séoudite a pris jeudi le relais de l’Egypte pour en préparer la tenue, dès la semaine prochaine: le prince héritier Abdallah Ben Abdel Aziz se rend demain samedi en Syrie, puis le lendemain dimanche en Jordanie pour des contacts à cet effet, la réunion étant appelée à se tenir à Damas, et non plus au Caire ainsi que cela avait été prévu à l’origine. Le roi Hussein avait invité le prince héritier en Jordanie lors d’une visite en Arabie Séoudite, en février dernier. Le président palestinien Yasser Arafat avait discuté dimanche avec le roi Fahd à Djeddah, sur la mer Rouge, de la tenue d’un sommet qu’il réclame pour recueillir l’appui des pays arabes face au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Plusieurs dirigeants arabes appellent depuis des mois à un sommet pour faire le point du processus de paix, dans l’impasse depuis mars 1997. Les pays arabes attribuent à M. Netanyahu le blocage du dialogue. La tenue de ce mini-sommet a figuré à l’ordre du jour des entretiens que le président égyptien Hosni Moubarak a eus au cours des dernières vingt-quatre heures avec le roi Hassan II du Maroc. Celui-ci a quitté hier en soirée Le Caire où il a effectué sa première visite officielle. Durant son séjour, il avait également rencontré Yasser Arafat et le secrétaire général de la Ligue arabe Esmat Abdel-Méguid. Sur un autre plan, l’émissaire de l’Union européenne, Miguel Angel Moratinos, a évoqué à Amman avec le ministre jordanien des Affaires étrangères Jawad Anani le processus de paix. De source diplomatique arabe, on indiquait hier que le projet de sommet ne contrecarre en rien le projet de conférence internationale avancé par la France et l’Egypte. Le ministre allemand des Affaires étrangères Klaus Kinkel a soutenu comme une «possibilité» l’idée d’une conférence, tandis que la Grande-Bretagne, actuel président de l’Union européenne, n’a pas réagi officiellement. Le projet de conférence vise à réunir tous les pays impliqués dans le processus de paix au Proche-Orient, notamment les parrains de ce processus, mais les protagonistes — Israël, les Palestiniens, les Libanais et les Syriens — ne seraient pas invités, selon les premiers commentaires du Quai d’Orsay. Cette initiative devrait être discutée lors de la conférence euro-méditerranéenne qui réunira les Quinze et les pays du sud et de l’est de la Méditerranée.
L’idée d’un mini-sommet arabe, prélude à une conférence élargie pour débattre du blocage du processus de paix au Proche-Orient, est en bonne voie. L’Arabie Séoudite a pris jeudi le relais de l’Egypte pour en préparer la tenue, dès la semaine prochaine: le prince héritier Abdallah Ben Abdel Aziz se rend demain samedi en Syrie, puis le lendemain dimanche en Jordanie...