L'opposition Kataëb se déclare contre toute marginalisation dans la capitale

«Toutes les parties constitutives du tissu social beyrouthin ont le droit d’être représentées au Conseil municipal de la capitale et de participer à la prise des décisions». C’est ce qu’a souligné hier l’Opposition Kataëb dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Elie Karamé. Se déclarant «contre toute marginalisation, toute exception et tout oubli de quelque partie que ce soit, partisane ou indépendante fût-elle» et «contre les candidatures d’inconnus sur les listes des pôles d’influence comme lors des dernières élections», l’Opposition Kataëb a souligné qu’«il ne saurait être question de traiter l’échéance de Beyrouth avec une mentalité sectaire, la logique de la majorité et de la minorité ou même avec les atouts de la puissance et de l’argent». L’Opposition Kataëb a réitéré son «attachement à l’amendement de la loi électorale actuelle injuste et anticonsensuelle et à la division de la capitale en petites circonscriptions comme par le passé». «Cela reste la solution la plus démocratique et la plus susceptible d’aboutir à une représentation juste des habitants de Beyrouth», a-t-elle souligné. L’Opposition Kataëb a estimé que «le scrutin de dimanche, en dépit des erreurs nombreuses et répétées au niveau des listes d’électeurs, du manque de préparation officielle et des ingérences en certains endroits, a traduit l’aspiration des gens vers l’édification d’une société meilleure dans un climat de liberté et de démocratie».