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Actualités - CHRONOLOGIE

Mini-sommet arabe probable début juin (photo)

L’idée d’un mini-sommet arabe, qui se tiendrait début juin probablement au Caire, fait son chemin. Le projet est depuis quelques jours l’objet d’une intense activité politique aussi bien que diplomatique, enclenchée par l’Egypte qui a pris la tête d’un mouvement en faveur d’une telle conférence, prélude à un sommet élargi devant porter sur le blocage actuel du processus de paix au Proche-Orient. Le quotidien gouvernemental égyptien «al-Ahram al-Massa’i», citant des sources diplomatiques arabes, croit savoir que le mini-sommet réunirait l’Autorité palestinienne, le Maroc, la Syrie, l’Arabie Séoudite, Oman, la Jordanie, les Emirats arabe unis et l’Egypte. Le chef de la diplomatie égyptienne Amr Moussa a pour sa part indiqué mercredi aux journalistes: «Nous traversons une phase critique et nous avons besoin d’une coopération (arabe) pour faire face aux dangers qui menacent la paix». «Il y a des consultations arabes et des contacts permanents», a-t-il ajouté à l’issue d’un entretien entre le président Hosni Moubarak et le roi Hassan II du Maroc, arrivé mardi au Caire pour une visite officielle de trois jours. Interrogé sur la tenue imminente d’un sommet arabe, M. Moussa a répondu: «Tout ce qui est dit au sujet d’un sommet, d’une date et des participants est en fait au centre de consultations. Mais je ne peux pas donner d’informations précises car il s’agit encore d’idées». La perspective d’un sommet arabe a figuré au centre de l’entretien que le Raïs égyptien a eu mercredi avec le roi Hassan II du Maroc. Le monarque chérifien a rencontré dès son arrivée au Caire le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat. Un diplomate palestinien a indiqué à ce propos que M. Arafat avait abordé à cette occasion l’appel à un sommet qu’il avait lancé à nouveau, mardi, au cours d’un colloque de la Ligue arabe sur «les 50 ans de spoliation de la Palestine». «L’Egypte accueille chaleureusement la visite du roi Hassan II, car elle va renforcer notre coopération bilatérale (...) et parce qu’elle intervient à un moment crucial et dangereux pour le processus de paix», a affirmé le premier ministre égyptien Kamal Ganzouri. Le souverain marocain, qui préside le comité al-Qods (Jérusalem) de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), a souvent participé à des médiations secrètes entre Arabes et Israéliens et a ouvert un bureau de représentation en Israël en 1995. Mardi, M. Moubarak avait envoyé M. Moussa en Jordanie avec un message au roi Hussein sur le processus de paix. Il avait eu des entretiens téléphoniques avec le président syrien Hafez el-Assad et le roi Fahd d’Arabie Séoudite. Les Emirats arabes unis ont renouvelé quant à eux leur appel pour la convocation «urgente» d’un sommet, a rapporté l’agence officielle WAM. Cet appel a été lancé par le vice-premier ministre émirati, cheikh Sultan Ben Zayed al-Nahyane, lors d’un entretien à Abou Dhabi avec l’ancien premier ministre soudanais, Sadek Mahdi. «Les Emirats veulent unifier les positions arabes face au risque d’effondrement du processus de paix, et pour cette raison le président Zayed Ben Sultan al-Nahyane a appelé à la tenue urgente d’un tel sommet», a ajouté cheikh Sultan.
L’idée d’un mini-sommet arabe, qui se tiendrait début juin probablement au Caire, fait son chemin. Le projet est depuis quelques jours l’objet d’une intense activité politique aussi bien que diplomatique, enclenchée par l’Egypte qui a pris la tête d’un mouvement en faveur d’une telle conférence, prélude à un sommet élargi devant porter sur le blocage actuel du...