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Actualités - CHRONOLOGIE

Vingt siècles de voyage

Qu’est-ce que le suaire: une toile de lin tissée à chevrons, de 4,37 mètres de long et 1,11 de haut, sur une de ses faces est imprimée l’image d’un homme d’environ 1,75 mètre, à barbe et cheveux longs. Les examens scientifiques ont établi qu’il s’agit de l’image d’un homme mort après avoir été fustigé, torturé et crucifié. Que disent les Evangiles: la description de la torture, de la mort et de la sépulture de Jésus de Nazareth rapportée par les Evangiles correspond point par point à ce qu’ont relevé les scientifiques à l’examen du suaire, y compris l’enfoncement du casque d’épines. Que dit la science: que l’image du suaire n’a pas été peinte ou produite de main d’homme, même si personne n’a encore réussi à expliquer comment elle s’est formée. Des traces de sang humain Eléments significatifs: des traces de sang humain de group AB et de nombreux pollens d’espèces végétales typiques de la Palestine, de l’Anatolie indépendamment de la France et de l’Italie. En 1988, les expériences au carbone 14 ont indiqué une datation médiévale de la toile entre 1260 et 1390 ap. J.C.. Des expériences récentes ont soulevé des doutes considérables sur ces résultats. Les premières photographies prises du suaire en 1988 ont relevé que l’image imprimée se comporte comme un négatif photographique. Les élaborations à l’ordinateur ont relevé que l’image est tridimensionnelle et ont en outre permis l’identification de l’empreinte de deux monnaies posées sur les yeux du cadavre qui remonteraient au règne de Tibère (14-37 ap. J.C.). L’histoire du suaire: l’histoire «moderne» du suaire commence en France, à la moitié du XIVe siècle, quand Godefroy de Charny installe la sainte toile dans l’église de Lirey. En 1453, le suaire passe aux Savoie qui l’installent d’abord à Chambéry (où il est endommagé par un incendie en 1532) puis, à partir de 1578, à Turin. Depuis 1694, il est conservé dans le Dôme de Turin, dans la chapelle spéciale construite par Guarino Guarini (dévastée par un incendie en 1997). Et avant le XIVe siècle? Il n’existe pas de témoignages historiques irréfutables, mais de nombreuses références documentaires d’une image «non peinte de main humaine» qui serait passée de Jérusalem à Edessa en Turquie, puis en 944 à Constantinople où elle aurait disparu au cours du sac et de l’incendie qui achèvent la IVe croisade (1204) pour reparaître à Lirey, en Europe, à la moitié du XIVe siècle. Il existe, sur Internet, un site consacré au Saint-Suaire; il est de même possible d’écrire au secrétariat de la commission responsable du Saint-Suaire. En voici les données: Internet:http://sindone.torino.chiesacattolica.it. Email: sindone @ torino.chiesacattolica. it
Qu’est-ce que le suaire: une toile de lin tissée à chevrons, de 4,37 mètres de long et 1,11 de haut, sur une de ses faces est imprimée l’image d’un homme d’environ 1,75 mètre, à barbe et cheveux longs. Les examens scientifiques ont établi qu’il s’agit de l’image d’un homme mort après avoir été fustigé, torturé et crucifié. Que disent les Evangiles: la...