Hariri prévoit une bataille serrée à Beyrouth

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a nié toute intervention dans les élections municipales des régions, affirmant avoir été «insulté» par ce qui a été dit à ce sujet. Il a par ailleurs déclaré s’attendre à une bataille électorale à Beyrouth tout en continuant de plaider vigoureusement pour la formation d’une liste consensuelle composée de personnalités indépendantes. M. Hariri a tenu ces propos hier, devant une délégation du conseil du syndicat des rédacteurs, conduite par M. Melhem Karam. Il s’est dit persuadé qu’il y aura une bataille électorale à Beyrouth, en raison du nombre de candidats. Il n’en demeure pas moins qu’il a réaffirmé devant ses visiteurs la nécessité pour les partis de s’abstenir de prendre part aux élections municipales à Beyrouth. Leur rôle, a-t-il dit, devrait se limiter à soutenir la candidature de personnes indépendantes et qualifiées pour s’occuper des affaires de la capitale. M. Hariri a aussi indiqué qu’il avait été «le premier à refuser que ses partisans posent leur candidature aux élections de Beyrouth pour éviter une bataille entre des courants politiques». Il a expliqué qu’il aurait pu s’engager personnellement et sortir gagnant de la bataille, mais qu’il s’est abstenu de le faire parce qu’il souhaite «séparer la question des municipales de celle des législatives».