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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Les contacts Amal-PCL au sujet de la centrale syndicale font des mécontents Zoghbi formel : les élections de la CGTL à la date prévue le 7 juillet

Les préparatifs se poursuivent sans relâche en vue de l’élection du nouveau président de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) prévue pour le 7 juillet prochain et qui se trouvent au centre d’une série de réunions et de contacts entrepris à plus d’un niveau. Le président démissionnaire de la centrale, M. Ghanim Zoghbi, a réaffirmé hier qu’il œuvrait pour l’élection d’«un candidat de consensus susceptible de réunifier les rangs syndicaux». Il a indiqué qu’il n’y avait pas de contacts «sérieux ou officiels» avec l’autre branche de la CGTL dirigée par M. Elias Abou Rizk. «Il y a cependant des discussions marginales avec certains camarades membres de cette branche, parce que, je le réaffirme, notre but est de réunifier la centrale», a-t-il dit. M. Zoghbi a indiqué qu’il avait adressé un mémorandum au ministère du Travail vendredi dernier pour l’informer de la date des prochaines élections syndicales. Le secrétaire général de la CGTL-Zoghbi, M. Saadeddine Hamidi Saker, a pour sa part assuré que la décision d’organiser des élections le 7 juillet est «sérieuse», en allusion à une déclaration de M. Abou Rizk qui avait exprimé son scepticisme à l’égard des réelles intentions de la branche rivale de la centrale. Syndicalisme et politique Pendant ce temps, plusieurs membres du comité exécutif de la CGTL se sont réunis hier autour de M. Maroun Khawli (un des dirigeants de la centrale Zoghbi) à son bureau à Jal el-Dib. Les participants à cette réunion ont passé en revue les derniers développements sur le plan syndical. Ils se sont penchés plus particulièrement sur la réunion qui a groupé il y a quelques jours M. Bassam Tleiss, responsable du mouvement Amal et membre du directoire de M. Ghanim Zoghbi, et des dirigeants du parti communiste libanais partisans de M. Elias Abou Rizk. Cette réunion avait pris, pour certains observateurs, l’allure d’une tentative de conciliation qui viserait à assurer la réunification du mouvement syndical en le replaçant sous la présidence de M. Abou Rizk. Dans une déclaration à la presse, M. Khawli a toutefois dénoncé «les agissements de certains partisans qui cherchent à s’ingérer directement dans les affaires syndicales dans des buts politiques» et a affirmé que «c’est dans ce cadre que s’inscrit la réunion qui a groupé des responsables d’Amal et du PCL». M. Khawli a vivement dénoncé «cette réunion qui tend à montrer que la division syndicale a résulté d’une décision politique et que la réunification du mouvement syndical nécessite une décision politique». «La poursuite de telles pratiques achèvera de détruire les derniers retranchements de l’unité syndicale», a-t-il ajouté. Sur un autre plan, la CGTL-indépendante a publié hier les résolutions du séminaire sur l’unité du mouvement syndical et son indépendance organisé du 15 au 17 courant à l’hôtel Beaurivage en collaboration avec l’Organisation internationale du Travail et avec la participation de quelque soixante leaders syndicaux. Dans le cadre de leurs résolutions, les participants ont dénoncé «la poursuite de l’ingérence étatique dans les affaires syndicales intérieures» et ont invité «le gouvernement» à «cesser cette politique négative». Ils ont également déploré «la détermination du gouvernement à interdire l’organisation d’élections au sein de nombre de fédérations et de syndicaux» et ont annoncé «la présentation à l’Organisation internationale du Travail d’une nouvelle plainte contre le gouvernement libanais pour ingérence dans les affaires syndicales». Les participants au séminaire ont par ailleurs réitéré leur «attachement à l’unité syndicale sur base de l’indépendance et de la liberté» et ont appelé «tous les syndicalistes» à «resserrer les rangs autour de la CGTL indépendante en rejetant toutes les causes de discorde et de conflit suscitées par le gouvernement». Réclamant «l’adoption et la mise en exécution du projet sur la nouvelle structure syndicale préparé par la CGTL et remis depuis plusieurs années au ministère du Travail», les participants au séminaire ont réaffirmé leur «engagement» auprès de la CGTL «pour tout ce qui a trait à son programme revendicatif et à ses demandes concernant l’adoption d’une nouvelle politique socio-économique et financière». En conclusion, les participants au séminaire ont souligné «la nécessité de faire appliquer et respecter les codes internationaux du travail» et ont appelé «le gouvernement libanais» à «signer le protocole de l’OIT de 1987 relatif aux libertés et aux droits syndicaux».
Les préparatifs se poursuivent sans relâche en vue de l’élection du nouveau président de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) prévue pour le 7 juillet prochain et qui se trouvent au centre d’une série de réunions et de contacts entrepris à plus d’un niveau. Le président démissionnaire de la centrale, M. Ghanim Zoghbi, a réaffirmé hier...