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Actualités - CHRONOLOGIE

Audiovisuel - Recours à l'aide technique de l'ONU A la recherche d'une formule magique pour doper Télé-Liban

Des réunions se tiennent tous les soirs, jusqu’à une heure tardive, pour trouver la clé de la situation à Télé-Liban, rapporte l’agence Markazia, citant une source bien informée. Les réunions regroupent, outre le ministre de l’ Information, M. Anouar el-Khalil, le directeur général de son ministère, M. Mohammed Obeid, le PDG de Télé-Liban, M. Jean-Claude Boulos, et son directeur financier Richard Rachid. Situation financière de Télé-Liban, statut légal, cadre administratif sont passés au crible, afin de ne rien laisser au hasard, et de hisser Télé-Liban au rang de télévision compétitive. Selon la source citée, l’arrivée du nouveau ministre au pouvoir a permis à nouveau au système de transmission hiérarchique de fonctionner. Ce système était grippé, du fait de l’antagonisme qui s’était créé entre le ministre sortant de l’ Information Bassem el-Sabeh, proche de M. Rafic Hariri, et le directeur de son département, M. Obeid, qui appartient au mouvement Amal. Pour réorganiser le secteur de l’audiovisuel, le ministère de l’Information va repartir, presque, de zéro. Certes, la révision de la loi ne signifie ni retour à l’anarchie, ni remise en question immédiate du donné légal. Par contre, il signifie certainement que l’étude technique portant sur les fréquence en usage au Liban sera révisée, conformément à la carte numérique des fréquences réservées à l’espace libanais, par l’Organisation internationale des télécommunications, relevant de l’Onu. Le gouvernement précédent, pour des raisons qui ne sont pas uniquement financières et techniques, avait renoncé à payer les redevances lui permettant d’avoir accès à ce service. Cette carte, ajoute-t-on de même source, devrait notamment aider les télévisions à respecter le cahier des charges, et à couvrir le territoire libanais tout entier, alors qu’en ce moment, une partie de la Békaa-Nord, et de nombreuses régions continuent à ne pas recevoir les émissions télévisées libanaises, ou à les recevoir très mal. Par ailleurs, le gouvernement doit désigner les nouveaux membres du Conseil national de l’audiovisuel, duquel relève normalement le contrôle des émissions télévisées au Liban, et fixer par décret les tâches du comité de réglementation des émissions, afin que son travail s’articule convenablement avec la tâche du CNA, dont il est indépendant, contrairement à ce que l’on croit.
Des réunions se tiennent tous les soirs, jusqu’à une heure tardive, pour trouver la clé de la situation à Télé-Liban, rapporte l’agence Markazia, citant une source bien informée. Les réunions regroupent, outre le ministre de l’ Information, M. Anouar el-Khalil, le directeur général de son ministère, M. Mohammed Obeid, le PDG de Télé-Liban, M. Jean-Claude Boulos, et...