Maalouli pour des législatives anticipées

L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale Michel Maalouli a publié hier un communiqué dans lequel il a réclamé des élections législatives anticipées «afin que puisse naître l’État des lois et des institutions». Dans son communiqué, M. Maalouli affirme que, selon la Constitution, «l’Assemblée nationale est la source des pouvoirs. Aucun changement, aucune réforme ne pourront jamais provenir d’un Parlement qui a abdiqué son rôle essentiel de contrôle de l’Exécutif au point de ne plus pouvoir désigner une commission parlementaire d’enquête, dans un climat d’accusations, d’exactions et de vols flagrants. Ce même Parlement a contribué à mener le pays à la situation tragique dans laquelle il se débat. Comment un tel Parlement peut-il soudain se transformer en pionnier de la réforme ? Et comment le député peut-il retirer son loyalisme de l’autorité qui l’a fait parvenir au Parlement pour l’accorder au peuple ?» Et de conclure : «Seules des élections législatives anticipées pourront donner naissance à l’État des lois et des institutions. De pareilles élections ne pourront se dérouler dans un climat de probité et de justice qu’à travers l’application du Pacte d’entente nationale qui stipule que le Parlement se compose de 108 députés et non 128, élus sur base de la petite circonscription ou mohafazat».