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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Environnement - Fermeture du pressoir d'olives de Douma L'eau de Batroun demeure polluée

Le dossier de la pollution de l’eau potable dans le caza de Batroun est loin d’être clos. C’est ce qui ressort de la déclaration faite hier par M. Boutros Harb, député de cette région, à l’issue d’un entretien qu’il a eu avec le ministre des Ressources hydrauliques et électriques, M. Sleiman Traboulsi. La pollution de l’eau est due, rappelle-t-on, aux déchets de certains pressoirs d’olives qui sont déversés dans une région reliée aux sources de Dellé et d’al-Ghawaouite qui alimentent la région de Batroun en eau. Ce déversement anarchique des déchets des pressoirs d’olives a contraint les autorités concernées à interrompre l’approvisionnement de Batroun en eau potable. Le problème qui se pose à la région sur ce plan depuis plusieurs semaines a été au centre de l’entretien que M. Harb a eu avec le ministre des Ressources hydrauliques. À l’issue de la rencontre, le député a confirmé que le problème de la pollution de l’eau n’a pas encore été résolu et qu’il s’est étendu à la capitale du Liban-Nord. M. Harb a souligné la nécessité d’adopter des mesures radicales «et non pas provisoires» afin de clore définitivement ce dossier. Le député de Batroun a précisé à ce propos qu’en dépit des mesures prises par les responsables, la pollution due au déferlement des déchets des pressoirs d’olives n’a pas été éliminée. Après avoir indiqué qu’il avait demandé au ministre de débloquer les fonds nécessaires afin de résoudre le problème et empêcher que de tels cas de pollution ne se reproduisent, M. Harb a prôné une révision du statut de l’Office des eaux de la région de manière à lui donner les moyens de résoudre les divers problèmes susceptibles de se poser sur le plan de l’adduction et de la pollution de l’eau. «Le ministre m’a indiqué que la situation des organismes qui gèrent le secteur de l’eau dans tout le Liban sera révisée prochainement, a déclaré M. Harb. Cette remise en question de la structure présente devrait permettre de contrôler d’une manière plus sérieuse les problèmes de l’adduction de l’eau». En conclusion, M. Harb a mis l’accent sur l’importance du rôle des municipalités dans ce domaine. Le cas de Jbeil Signalons, dans ce cadre, que le ministre Traboulsi a également conféré dans la journée d’hier avec les députés de Jbeil, Mme Nohad Souaïd et M. Émile Nawfal, avec qui il a évoqué le dossier de l’approvisionnement de la région de Jbeil en eau. Mme Souaïd a précisé à ce sujet que l’entretien avait porté aussi sur la question de la pollution de la source de Akoura, dans le jurd de Jbeil. Pour en revenir à l’affaire de Batroun, signalons que le juge des référés au tribunal de Douma (caza de Batroun), Nabil Sari, a ordonné hier la fermeture du pressoir d’olives de Douma appartenant à Robert et Ibrahim Maalouf. Cette décision a été prise à la lumière d’un rapport d’experts confirmant que les déchets du pressoir en question ont pollué les sources d’eau de Dellé et d’al-Ghawaouite qui alimentent la région de Batroun en eau potable.
Le dossier de la pollution de l’eau potable dans le caza de Batroun est loin d’être clos. C’est ce qui ressort de la déclaration faite hier par M. Boutros Harb, député de cette région, à l’issue d’un entretien qu’il a eu avec le ministre des Ressources hydrauliques et électriques, M. Sleiman Traboulsi. La pollution de l’eau est due, rappelle-t-on, aux déchets de...