La bûche, le reveillon, la maison en fête et les cœurs en attente. La fin d’année est la période des rêves fous. Un diamant les concrétise. Solide, brillant et éternel, il matérialise ce que l’homme ne pourra jamais, lui si perissable, atteindre: la durée illimitée. Il existe une relation mystique entre l’homme et le monde minéral, que le diamant concentre et concrétise. Ce petit bloc translucide, qui émerge d’une pièce brute, est plus qu’un symbole. Des années de travail, des calculs, une nuée de techniciens et leur savoir-faire en font un objet de tous les désirs, à la forme parfaite, sorti d’un bout pierreux translucide. Ce miracle alimente une industrie fabulatrice et légendaire. On parle beaucoup de nos jours de certains diamants «stars». Parmi eux, un joyau de 273 carats, à la forme parfaite, à mi-chemin entre un cœur et un écusson. Il représente un des plus beaux diamants bruts trouvés au cours de ce siècle, véritable défi à l’homme. Force, rien ne peut rayer un diamant, rareté entraînant des quêtes légendaires, limpidité égale à celle de l’eau, et faculté de concentrer la lumière, font de cette pierre un miracle convoîté. Entre le diamant et l’homme il y a un lien particulier, quasi-occulte, que rien n’use ou n’altère à travers le temps. Mais les techniques joaillières ne se figent pas sur ce patrimoine sentimental. De nouvelles tailles se créent, multipliant les facettes, des nouvelles alliances aussi. Unique et souverain, le diamant se marie à des partenaires de moins noble naissance. Jeunes, vigoureuses, sans être autant nobles, elles lui donnent accès à la modernité. C’est ainsi que le diamant fait face aux temps modernes. Lourd de légendes, sûr de sa valeur, inégalable de beauté, il affronte les siècles. Peut-on en vouloir aux femmes d’en rêver?