Privatisations : oui de Karamé

L’ancien Premier ministre Omar Karamé a appuyé la position du gouvernement de M. Sélim Hoss concernant la privatisation de certains services publics, à condition que cette mesure soit contrôlée par une législation adéquate. Dans une déclaration à la presse, M. Karamé a souligné sur ce plan qu’il soutenait totalement la position du Cabinet Hoss au sujet de la privatisation. «Nous ne pouvons pas continuer à pratiquer la politique de l’autruche, a notamment déclaré l’ancien président du Conseil. Nous faisons face à un problème qui doit être réglé dans un climat de confiance. Si la privatisation est contrôlée par les lois en vigueur, il n’y aurait alors aucune raison de s’y opposer». M. Karamé a, d’autre part, déploré la campagne menée par certains députés, lors du débat de confiance, contre le ministre des Finances, M. Georges Corm. «Cette campagne est motivée par des considérations inavouées, a-t-il affirmé. M. Corm est connu pour sa compétence, son intégrité et son nationalisme. Sa présence permet d’escompter des résultats importants au niveau financier». M. Karamé a, par ailleurs, réclamé l’amendement de la loi sur l’audiovisuel afin d’aboutir à un partage plus équitable du paysage audiovisuel du pays. Il a réclamé sur ce plan l’octroi de licences à des médias à caractère régional. L’ancien chef du gouvernement a exprimé, en outre, des réserves concernant la teneur de la déclaration ministérielle, soulignant qu’elle avait été «décevante, d’autant qu’elle a suivi le discours d’investiture qui avait répondu aux attentes de la population et qui avait mis les points sur les i.