Bill Clinton se battait hier sur deux fronts avec le lancement d’une troisième vague de bombardements américains sur l’Irak et l’ouverture au Congrès d’un débat historique sur sa destitution. Le secrétaire américain à la Défense, William Cohen, a annoncé du Pentagone une nouvelle série d’attaques anglo-américaines sur l’Irak qui a, d’ores et déjà, reçu plus de missiles de croisière en deux jours que pendant toute la guerre du Golfe en 1991. De fait, peu après minuit, heure locale, de fortes explosions ont secoué Bagdad et la DCA irakienne est entrée en action dans le ciel de la ville. Ces explosions intervenaient après trois alertes dans la soirée dans la capitale irakienne. Sans attendre la fin des opérations militaires, s’ouvrait en même temps à Washington, à la Chambre des représentants, le débat historique sur la destitution du président pour son rôle dans l’affaire Lewinsky, dans un climat de rancœurs politiques extrêmes, exacerbées par la révélation des infidélités conjugales du leader républicain Bob Livingston. Cette «inculpation», qui devrait intervenir aujourd’hui à la suite d’un vote, ouvrirait la voie en janvier au procès du président au Sénat, les sénateurs devant au final décider aux deux tiers de chasser ou non Bill Clinton de la Maison-Blanche.
Bill Clinton se battait hier sur deux fronts avec le lancement d’une troisième vague de bombardements américains sur l’Irak et l’ouverture au Congrès d’un débat historique sur sa destitution. Le secrétaire américain à la Défense, William Cohen, a annoncé du Pentagone une nouvelle série d’attaques anglo-américaines sur l’Irak qui a, d’ores et déjà, reçu plus...
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