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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Processus de paix Le Amid rappelle à Washington son engagement envers la 425

Commentant la récente déclaration du secrétaire américain à la Santé, Mme Dona Shalala, qui a souligné, lors de sa brève visite à Beyrouth, que le problème du Liban-Sud devrait être réglé «dans le cadre d’une paix globale dans la région», le «Amid» du Bloc national, M. Raymond Eddé, a rappelé à Washington son engagement à faire appliquer la résolution 425. Voici la déclaration de M. Eddé à ce propos : «Je viens d’apprendre que des avions militaires israéliens ont survolé Beyrouth, deux nuits de suite, avec un bruit infernal, simulant une attaque aérienne et semant la panique dans les rangs de la population libanaise. Heureusement que Madame la ministre américano-libanaise de la Santé, Dona Shalala, avait déjà quitté le Liban, sinon elle aurait sursauté dans son lit en entendant le vacarme de ces avions. Mais j’ignore si, se trouvant encore à Beyrouth, elle aurait protesté contre ce survol illégal, ne fut-ce que par compassion. Par ailleurs, suite à sa visite au président de la République Émile Lahoud, elle a déclaré à la presse libanaise ce qui suit : “En ce qui concerne le Liban, nous avons répété que nous croyons que la question du Liban-Sud doit être réglée dans le cadre de la paix globale dans la région”. Dona Shalala semble ignorer ou vouloir ignorer l’existence de la résolution 425 du Conseil de sécurité, approuvée par son gouvernement le 19 mars 1978, qui “demande à Israël de cesser immédiatement son action militaire contre l’intégrité territoriale du Liban et de retirer sans délai ses forces de tout le territoire libanais”. Plus de vingt ans se sont déjà écoulés et Israël occupe toujours le Liban-Sud, même au-delà du fleuve Litani, ainsi que le sud-ouest de la Békaa. Ce fait ne semble pas déranger Madame la ministre, alors que son pays se trouve complice d’Israël, à qui il verse annuellement trois milliards de dollars sans compter les autres aides de diverses natures. Or, il suffirait que Washington menace de mettre un terme à ce versement pour qu’Israël se retire du Liban. Mais Dona Shalala osera-t-elle faire cette suggestion au président Clinton ? Je ne le pense pas. Elle devrait donc cesser de se payer la tête des Libanais en leur faisant miroiter une paix globale qui n’aura jamais lieu, tant que la déclaration 425 ne sera pas exécutée».
Commentant la récente déclaration du secrétaire américain à la Santé, Mme Dona Shalala, qui a souligné, lors de sa brève visite à Beyrouth, que le problème du Liban-Sud devrait être réglé «dans le cadre d’une paix globale dans la région», le «Amid» du Bloc national, M. Raymond Eddé, a rappelé à Washington son engagement à faire appliquer la résolution 425....